Il n’y a rien de particulièrement intéressant à noter sur la séance du jour si ce n’est le succès de l’émission de dette italienne à 6 mois à des taux beaucoup plus accessibles, mais aussi la rechute brutale de l’euro en deçà des 1,30 dollars, qui par elle-même justifie largement l’impossibilité de produire le rallye de fin d’année.
Le CAC 40 forme sur la séance un chandelier bien négatif, mais dans un volume très étroit à peine supérieur au milliard, très symptomatique de l’absence d’interventions des institutionnels qui semblent préférer attendre le début 2012.
Sur le front des indices américains, il est graphiquement intéressant de constater de quelle manière le S&P 500 se refuse à déborder l’obstacle des 1266 points, en concomitance avec l’affaiblissement de l’euro, jusqu’à tester une zone de soutien crucial vers 1,29 dollars.
Le Dow Jones reflue de 1,14 % à 12 151, tandis que le Nasdaq casse le support des 2600 à 2589 et recule de -1,34 %, et le S&P 500, après avoir buté sous le seuil crucial des 1266 points, termine la séance sur le seuil clé des 1250, en repli modéré de -1,25 %.
Il reste deux petites séances pour que le marché tente l’exploit d’un rallye de fin d’année, mais l’Europe avec ses difficultés récurrentes ne mérite probablement pas de voir l’euro se ressaisir outre mesure, ce qui compromettra sur le S&P500 le franchissement des 1266 points.
Il n’est donc pas certain que le CAC 40 parvienne tout à fait à atteindre l’objectif situé à 3170, mais on devrait en revanche pouvoir compter sur l’appui d’un support assez intéressant à 3030, au pis à 3010 pour envisager de saisir quelques positions pour le très court terme.