La Grèce pèse sur un marché techniquement suracheté

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L’activité manufacturière américaine fait état de chiffres très encourageants au mois de janvier, l’État de New York bénéficiant de son meilleur niveau d’activité depuis plus d’un an et demi. Par ailleurs, les constructeurs affichent un optimisme de plus en plus engageant, et si l’Europe ne continuait pas d’inquiéter à cause de la Grèce tandis que le le PIB de la France et de l’Allemagne sont nettement meilleurs que prévu au quatrième trimestre 2011, tout devrait pointer vers de nouveaux records généralisés à court terme.
Pourtant, en dépit des remarquables résultats de la première banque française, le CAC 40 sera venu une fois encore buter sur ses plus hauts de l’automne dernier à 3415, avant de refluer sur un chandelier mitigé qui continue d’encadrer les cours entre le support des 3370 et ce seuil si particulier des 3415 points.
Malgré un contexte macro-économique plutôt favorable, le Dow Jones recule de -0,76 % à 12 781, le Nasdaq cède -0,55 % à 2916, et surtout, le S&P 500, après une tentative de franchissement des 1350, vient clôturer nettement en deçà de ce seuil à 1343, en repli de -0,54 %.
En dehors de la Grèce et de l’Europe avec ses contradictions sur le sujet, la macroéconomie ne suggère pas de puissant retournement à la baisse pour le moment, d’autant que l’économie américaine semble repartir avec une inertie positive proportionnelle à sa puissance.
En revanche, de nombreux signes techniques conduisent à conseiller la prudence, du moins aussi longtemps que le CAC 40 ne parviendra pas à s’affranchir des 3415 points : Depuis quelques jours, le VIX tend en effet à se retourner à la hausse, et après avoir atteint le niveau d’extrême complaisance en deçà des 18, le voilà aujourd’hui à 21,14. Cela témoigne du retour d’une certaine fébrilité et d’une inquiétude légitime, liée à ce que l’Europe fera réellement à l’endroit de la Grèce.
Quelle que soit la solution, que ce soit une sortie de la zone euro, ou d’un financement coûteux dont on sait pertinemment qu’il ne sera pas remboursé, la problématique conserve toute son intensité, au point de s’interroger si une sortie de l’euro ne serait pas finalement la solution la plus appréciée par les marchés…

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1 comment

  1. DELMAU Jean-Pierre   •  

    Parfaitement d’accord avec votre position clairement exposée cet après-midi à la radio (RFM Business ?) : aucune solution en dehors de recouvrer sa compétitivité internationale, donc de sortir de l’euro, que ce soit pour la Grèce (où l’urgence est extrême) ou pour les autres qui, à un moindre degré, sont sur la même pente, France comprise.
    Réaction connue sur le plateau : personne ne peut vous opposer d’argument, mais tout le monde reste sur ses positions !… C’est comme cela depuis 1992 !
    Les mêmes erreurs partout répètées maintiennent, par la puissance des medias, les peuples d’Europe dans la panade. J’essaie de faire de même autour de moi depuis 10 ans, sans succès. Même l’expérience ne déscille personne.
    Merci de réagir fermement, le témoignage de la jeune génération est bien nécessaire.
    Jean-Pierre Delmau

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