Les différents indicateurs statistiques macro-économiques du jour aux États-Unis semblent malheureusement justifier la politique ultra-accommodante annoncée par la Fed la semaine dernière, et cela se ressent sur un marché dont la reprise n’est pas très convaincante en dépit des avancées budgétaires européennes.
La baisse des prix immobiliers aux États-Unis baisse de -07 % pour le troisième mois consécutif sur une baisse de la confiance du consommateur et un indice PMI de Chicago moins dynamique que prévu à 60,2 au lieu de 62,8 attendu ne permettent pas, en l’état, d’entretenir le rallye de janvier.
Le CAC 40 parvient à reconquérir le seuil clé des 3290, mais la séance se termine sur un chandelier bien mitigé, avec une grande ombre en haut qui témoigne d’une certaine hésitation. Pour le moment, l’indice reste bien orienté à l’intérieur de son canal ascendant de court terme, mais la rupture de ce seuil pourrait indiquer une inflexion un peu plus conséquente, et laisser entrevoir un retour éventuel vers la zone des 3170 en cas de rupture des 3245 points.
Malgré un contexte économique moins convaincant, le Dow Jones ne cède que -0,16 % à 12633, le Nasdaq clôture à 2814 sur un gain de 0,07%, et le S&P 500 s’accroche aux 1315 en ne perdant que -0,05 % à 1312 points.
Dans l’ensemble, les variations assez modérées du marché témoignent d’une certaine résilience, mais il n’y a pas lieu de s’engager outre mesure tant que les récents plus hauts ne seront pas débordés. Aussi bien sur le CAC 40 que sur le S&P 500, ceux-ci s’alignent sur une oblique descendante de long terme, susceptible de préfigurer une petite correction…