L’avantage des marchés devenus excessivement pessimistes, c’est qu’il ne leur faut pas grand-chose pour retrouver le sourire. Les indicateurs PMI flash relatifs à l’Europe et à la Chine n’ont franchement rien d’époustouflant, mais leur stabilisation dans un sens très légèrement positif aura suffi à propulser les indices beaucoup plus hauts avec le concours significatif de résultats souvent très positifs du côté des entreprises américaines.
Le CAC 40 n’aura pas consolidé longtemps en territoire négatif avant de s’affranchir de la zone cruciale des 4105 et de la convertir désormais en un support important, que l’on ne reverra probablement pas à court terme, alors que l’indice pointe désormais vers un objectif de l’ordre de 4220 points.
Outre-Atlantique, il faut souligner que les indices ont rapidement effacé le coup de faiblesse de la veille, mais le S&P 500 hésite encore à s’affranchir clairement des 1950, ce qui enrayerait plus nettement le biais baissier et pourrait ouvrir la voie à une tentative de retour sur les records historiques dans la perspective d’une fin d’année probablement très positive pour les entreprises.
Pour l’heure, le Dow Jones progresse de 1,32 % à 16.678, le Nasdaq de 1,60 % à 4453, et le S&P 500 de 1,24 % à 1951 après une pointe à 1962 avant la nouvelle d’un cas possible d’Ebola à New York, qui crée outre-Atlantique une psychose apparemment plus épidermique qu’en Europe.
Il est toujours plus facile de l’évoquer après coup qu’au moment même, mais les symptômes de fond en pointe en V évoqué la semaine dernière prennent désormais une consistance plus certaine avec le franchissement des 4110 points.
À moins d’événements particulièrement négatifs, et dans la perspective de la sortie des stress tests bancaires dimanche, le marché paraît en bonne voie pour avoir signé un nouveau mini-krach significatit en octobre 2014, et terminer l’année sur une note plus sereine, qui ne peut totalement exclure l’hypothèse d’un retour vers la zone des 4400 points d’ici quelques semaines.