Les chiffres américains restent encourageants avec un ISM manufacturier en reprise plus forte que prévue à 52,7 au lieu des 51 attendus, mais à la veille du chiffre du chômage américain pour novembre et à l’approche de résistances clés, à 1250 sur le S&P500 ou 2170 sur le Cac 40, il n’y a rien d’étonnant à observer une modeste séance de consolidation.
Le Cac 40 s’inscrit avec précision entre la résistance des 3170 et le support des 3110, et rien de particulier ne permet de croire qu’il pourrait sortir de ce bandeau avant la sortie du chômage demain à 14h30 aux Etats-Unis.
Le Dow Jones finit une séance de surplace et termine en baisse de -0,21 % à 11020, tandis que le Nasdaq gagne 0,22 % à 2626, au-dessus d’un support important à 2600, et que le S&P 500 bute de façon assez légitime au terme d’un puissant rallye sous les 1250, en cédant -0,19 % à 1244 points.
L’intervention salutaire et inattendue des banques centrales la veille ne manque pas de refléter à la fois un état de grande urgence dans le système financier, et il reste aux politiques à accomplir un travail considérable pour parvenir à réduire leur endettement sous réserve de ne pas sacrifier à une récession qui rendrait tous leurs efforts inutiles.
En ce sens on attendra avec intérêt les mesures qui devraient être annoncées en Europe pour le 9 décembre au plus tard, mais redoutons que l’Allemagne n’impose simplement une politique de récession sans se soucier le moins du monde de la croissance.
En ce cas, il est probable que les marchés soient en difficulté pour poursuivre beaucoup plus haut leur hausse, et le risque serait d’observer, au moins pour le début d’année une rechute.
Pour le moment nous n’en sommes pas là, et l’on surveillera le franchissement éventuel des 3170 en harmonie avec celui des 1250 sur le S&P 500 pour envisager une extension de la hausse vers le prochain palier voisin des 3300 points. À défaut le Cac ne devrait guère redescendre sous 3030, au moins pour le court terme.