Il est difficile de déceler dans les ventes de logements anciens en ligne avec les attentes en février aux Etats-Unis une indication particulière, mais le marché continue de se chercher, dans l’idée que la progression assez impressionnante des derniers mois pourrait être trop importante si des éléments économiques venaient à décevoir, notamment en Europe où la situation économique avec un manque de croissance flagrant suscite de légitimes interrogations sur le bien-fondé des politiques d’austérité.
C’est dans ce contexte d’hésitation que le CAC 40 aura enfoncé un support intéressant à 3515, pour finalement clôturer au-dessus de ce seuil après un échec en début de matinée dans la reconquête d’une résistance intermédiaire à 3550 points.
Aux États-Unis, le Dow Jones reflue de -0,35% à 13 124, le Nasdaq reste solide et gagne 0,04% à 3075 points. Enfin, le S&P 500 reste ferme au dessus des 1400 en baisse de 0,11%, mais se refuse à établir un nouveau plus haut annuel en se cantonnant en deçà des 1415 avant de s’ouvrir éventuellement la voie vers un objectif graphique important à 1440 points.
Les demandes d’allocations-chômage américaines jeudi seront peut-être l’occasion pour le marché de reprendre le chemin de la hausse sous réserve qu’il n’y ait pas de déception. À défaut d’une bonne surprise, il ne serait pas étonnant que le CAC 40 continue d’évoluer entre 3515 et 3550, sans véritable direction pendant encore quelque temps, mais à l’aune des doutes qui s’installent en raison de la récente progression, on ne peut totalement exclure un recul vers la base du canal de tendance ascendante à 3460 points si le S&P500 devait casser clairement le seuil des 1400 points. Cela ne remettrait pas en cause la tendance et offrirait sans doute une belle occasion de reprendre position en attendant de déborder ultérieurement le seuil psychologique des 3600 points.