Les statistiques américaines tiennent le marché

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Les statistiques américaines du jour restent très positives, notamment avec un indice PMI de l’activité de Chicago à 62,5 nettement plus tonique qu’attendu, et surtout avec en novembre un bond assez spectaculaire des ventes de logements à leur plus haut depuis un an et demi, et cela n’aura pas manqué d’alimenter une embellie en fin de séance.
En revanche, les taux très proches de 7 % que l’Italie doit accepter à 10 ans n’ont, il faut bien le dire, rien de très engageant. Cela se traduit par un euro entre 1,29 et 1,30 dollars, engagé dans une tendance toujours baissière, au-dessus d’un support crucial à 1,2950 USD, qu’il serait bien fâcheux d’enfoncer.
Dans ce contexte plutôt positif sur le front économique américain, le CAC 40 revient au contact des 3140 sur un bon chandelier de séance dans un volume léger, typique de la trêve des confiseurs, seuil délicat dont le franchissement éventuel devrait permettre de tendre vers la zone des 3170 points.
Au lendemain d’une séance difficile, Le Dow Jones gagne 1,12 % à 12 287, le Nasdaq récupère 0,92 % à 2614, et le S&P 500 revient au contact d’une résistance majeure à 1266 en gagnant 1,07 % à 1263 points.
On peut se faire une image claire du marché en s’imaginant un voilier de croisière, les États-Unis, porté par une brise légère, naviguant contre un courant plus ou moins fort, l’Europe, avec quelques rapides rafales plus ou moins favorables en provenance de Asie, et surtout de la Chine. Si le courant européen n’est pas trop violent avec les craintes légitimes de crise financière et de récession, l’allure du voilier peut devenir très porteuse. Si à l’inverse le courant européen négatif se renforce à l’image de l’euro lui-même parce que témoin de la confiance en la zone, il peut provoquer une progression en marche arrière.
Il est malheureusement difficile pour le moment d’entrevoir l’avenir européen sous un jour très favorable, et cela peut empêcher le S&P 500 de franchir la résistance majeure des 1266 points. Tant que cela n’est pas le cas, peut-être à l’occasion d’un rallye de début d’année, il n’y pas encore matière à prendre trop de positions.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 28 mars 2024 Performance Indicateurs
8205,81 (+0,01%)€ à 1 mois :  3,23% Volume moyen 20 jours : 2,8 M
à 4 mois : 13,01% Résistances : 8230 / 8470
à 6 mois : 16,03% Supports : 8140 / 8055 / 8000 / 7880 / 7790 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 11,03%

Consensus »


2 comments

  1. Thomas   •  

    Bonjour,
    Je me pose une question.
    Peut-on considérer que le placement des fonds emprunter par les banques auprès de la BCE et, qu’elles ont immédiatement placé à une taux de rémunération inférieur au taux de leurs emprunts sont en réalité le moyen trouvé pas les pays européens de se faire une réserve de change énorme (par l’intermédiaire des banques) pour pouvoir racheter les bons de dettes ayant des taux exorbitant et assurer le financement des prochaines émissions obligataires? Et, si c’est le cas, cette réserve énorme d’argent liquide et une très bonne nouvelle. En claire, la reprise boursière pour 2012 peut alors être envisagée sérieusement, car le financement des états de l’euro-zone est assuré, et donc les surplus de liquidité accouplé à la baise régulière de l’or et de l’argent font présager que les investisseurs se prépare à la reprise du marché action, en quittant les valeurs refuges.

    • Olivier Anger   •     Author

      Que les banques aient replacé l’argent auprès de la BCE en cette période est bien normal, et sans doute la preuve qu’elles n’ont pas de besoin urgent d’utilisation de ces fonds.
      C’est à la fois un soulagement, comme quoi ces fonds n’ont pas d’utilité immédiate, mais aussi peut-être que les banques n’ont pas d’endroit immédiat où les placer hors BCE.
      Il est difficile d’être trop optimiste, mais à mon sens le guichet ouvert par la BCE et souscrit à 487 md, est évidemment une forme de quantitative easing, seule solution pour que les économies ne s’écroulent pas quand çà va mal…
      Le CAC finit proche de 3170, le S&P500 proche de 1266, ce sont peut-être des bases positives pour démarrer, si on ouvre au dessus lundi des ces seuils lundi, mais méfiance tant que ce n’est pas fait…

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