Financières, cycliques et technologiques subissent d’importants dégagements après avoir fortement progressé depuis quelques semaines, à l’aune d’une solution promise mais sans cesse différée à l’endroit du refinancement de la Grèce, avec en toile de fond et par contagion des difficultés de plus en plus évidentes, et de même type au sujet du Portugal.
Dans ce contexte qui remet les projecteurs sur l’Europe et sa récession issue de politiques généralisées d’austérité au détriment de la croissance, le CAC 40 casse sans ambiguïté le support des 3290, et s’ouvre probablement la voie vers un test de la base de son canal ascendant de court terme entre 3245 et 3250 points, sur un gap et un chandelier mitigé.
Le Dow Jones finit par résister au mouvement de consolidation en terminant proche de ses plus hauts de séance à 12 653 en repli de -0,05 %, le Nasdaq glisse 2 – 0,16 % à 2811, et le S&P 500 abandonne -0,25 % à 1313, à peine en deçà d’un pivot important à reconquérir à 1315 points.
Dans un contexte un peu plus hésitant, notamment en rapport avec le PIB américain en hausse de 2,8 % au 4ème trimestre attribuable surtout à un phénomène de restockage, il n’y a rien de très surprenant à traverser une phase de consolidation. Le mieux est d’attendre de reconquérir le seuil des 3290 pour reprendre des positions, ou sinon de le faire vers 3245 points, support dont la rupture improbable serait plus inquiétante, avec la possibilité d’un retour sur 3170, voire 3150 en ligne de mire.