Commenter l’évolution du marché d’un jour à l’autre devient un exercice tant les séances se suivent et se ressemblent. Il faut dire qu’aucun élément particulier n’est venu justifier la moindre inflexion à la tendance haussière régulière en place depuis presque deux mois, pas même l’indice PMI de la région de Chicago, qui fait son plus mauvais score à 45,8 à la veille de l’indice ISM publié lundi.
Le PIB des États-Unis ressort en hausse de 2,2 % au quatrième trimestre, et l’Allemagne affiche une inflation négative de -0,1 % sur un an, des éléments qui ne semblent pas peser sur les indices européens, mais légèrement sur les indices américains.
Pour sa part le CAC 40 forme sur la séance un chandelier à nouveau de belle facture qui le rapproche des 4960, et du haut de son canal ascendant de court terme désormais situé au niveau des 5000 points. Dans ces conditions, le seuil des 4900 largement débordés se sera probablement converti en support.
Du côté américain, la tendance s’achève sur une note négative qui témoigne d’une humeur moins favorable qu’en Europe, avec des clôtures au plus bas de la séance. Le Dow Jones cède -0,45% 18 133, le Nasdaq -0,48% à 4964 après une tentative de tester les 5000, et le S&P 500 -0,27% à 2105 points.
Il n’y a rien dans ces éléments qui permette de conclure à un retournement négatif de tendance. Il reste donc judicieux d’envisager des prises de position sur tout repli vers 4900, a fortiori 4840 points.