Des signes positifs sur un support clé

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A 23h10 : Le CAC 40 n’a perdu que 1 % et cela aurait pu être bien pire si l’on s’en réfère à la chute de l’euro sous 1,405 dollar après une flambée à 1,4250 en réaction à la baisse du franc suisse sous l’intervention de la Banque Centrale helvétique. Cet accès de faiblesse de l’euro plutôt salutaire pour la compétitivité des entreprises de la zone euro témoigne de la défiance légitime inspirée par une Europe qui fait d’importantes déclarations dans le sens d’une gouvernance commune, d’un abandon de souveraineté jusqu’en Allemagne, et d’une intention de plus en plus fédéraliste.
En temps normal, de telles déclarations auraient été brillamment saluées, mais cette sortie inopinée dans un climat de catastrophe ne trouve qu’un écho bien assourdi. Pourtant, tout n’est pas si noir et le plus important chiffre macro-économique de la semaine avec l’ISM des services américains à 53 % au lieu des 52,2 % attendus confirme pour l’économie américaine très ralentie qu’elle n’est pas en récession.
Dans une ambiance très tendue, surtout autour des banques dont on peut craindre un impact de la situation grecque, le CAC 40 clôture à son plus bas annuel, sur un chandelier peu engageant, mais préserve de justesse le support de 2960 points. Il est important que ce seuil tienne le choc techniquement, faute de quoi la voie pourrait s’ouvrir vers un test des plus bas du 8 août à 2880 points.
En fait, un rebond sur cette base semble tout à fait plausible grâce à la très bonne tenue relative des indices américains. Le Dow Jones qui était fermé la veille ne cède que -0,9 % à 11139, surtout le Nasdaq surperforme largement avec un repli très limité de -0,26 % à 2473, et le S&P 500 confirme malheureusement l’enfoncement des 1170, mais termine à ses plus hauts de séance à 1165 en repli de -0,74 %.
L’Europe reste clairement dans la tourmente, d’autant qu’elle est uniformément obnubilée par l’obsession du désendettement et de l’austérité à tout crin. Dans ces conditions, on voit assez mal de quelle façon la Grèce pourra s’en sortir avec une récession de l’ordre de 5 %, voire pire, si l’Europe n’est pas disposée à lâcher du lest.
En revanche, nous restons confiant sur la capacité des États-Unis à se ressaisir alors que Barak Obama, même s’il est décrié par son opinion publique, ne devrait en aucun cas pénaliser le marché lors de son discours censé relancer l’emploi jeudi, et quand on sait que Ben Bernanke et la Réserve Fédérale seront probablement également au rendez-vous pour stimuler l’économie à l’issue de la réunion du 20 et 21 septembre.
Enfin, nous vous invitons à cliquer dans les liens utiles du site sur le lien relatif au Baltic Dry Index, et à observer son début de retournement à la hausse. Cet indice qui reflète le coût du fret maritime n’avait cessé de chuter jusqu’au mois de mars avant de faire un fond pendant plusieurs mois et de commencer enfin à se redresser. Bien qu’il soit souvent critiqué, il y a là un élément très intéressant à observer qui pourrait indiquer qu’il n’y aura pas de récession parce que cela signifie que le commerce international serait en train de reprendre de la vigueur.
Il faudra que le CAC 40 parvienne à s’affranchir des 3100 pour envisager un authentique début de retournement haussier, et que le S&P 500 passe clairement au-dessus des 1170, mais nous voyons un aspect également positif dans le fait que les valeurs technologiques sont en train de bien se tenir. Ce sont les meilleures garantes de croissance pour l’avenir des économies.
Si les déclarations européennes du jour sont autres choses qu’un vain mot, il ne serait pas si surprenant que les marchés soient sur le point d’entamer un rallye très important au cours des prochains mois, notamment parce que le pessimisme du moment est en train de toucher des extrêmes.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 18 avril 2024 Performance Indicateurs
8023,26 (+0,52%)€ à 1 mois :  -1,72% Volume moyen 20 jours : 3,1 M
à 4 mois : 6,24% Résistances : 7980 / 8055 / 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 14,25% Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 7,09%

Consensus »


2 comments

  1. ari   •  

    bonjour
    nous sommes certes sur un beau support pour le CAC (ce qui n’est pas le cas sur tout les indices) , par contre j’ai l’impression que le BDI suit la petite reprise du dollar.
    Moi je pense que le dollar va pénaliser la reprise sur les indices , il est bien trop bas ,pas face a l’euro qui lui souffre de la crise européenne ,mais face aux autres devises (CAD AUD YEN) .Une hausse des indices irait de paire avec une nouvelle baisse du dollar américain, pensez vous que les économies des concernés peuvent encore supporter une nouvelle hausse de leur monnaie nationale ,la réaction de la suisse est un exemple de ce qui pourrait arriver .

    • Olivier Anger   •     Author

      Merci de ce commentaire, il est vrai que la Suisse est en train de réussir à calmer la hausse de sa monnaie qui revient un vrai problème, et le Yen pourrait suivre, ce qui fera monter les marchés actions.
      Les autre devises devraient pouvoir supporter de s’évaluer par rapport au dollar, elles ont encore de la marge, et ne sont pas à mon sens dans le même cas que Suisse ou Japon, notamment en termes de croissance économique et d’inflation. En ce cas, comme vous le dites, cela ne devrait pas freine rune reprise des marchés actions.

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