Agréablement surpris par des indicateurs flash PMI un peu moins médiocres qu’on ne pouvait le craindre en Europe, puis dans l’après-midi par des indicateurs économiques américains qui laissent entrevoir un troisième trimestre animé d’une dynamique toujours aussi positive, les indices ont fini par se ressaisir plus franchement à travers toute l’Europe à l’aune d’un euro en deçà de 1,3340 dollar qui semble conforter chez les investisseurs l’idée que les résultats de nombreuses sociétés très affectées par les pertes de change verront bientôt leurs résultats profiter de cette conjoncture.
Le biais favorable évoqué depuis quelques jours sur le CAC 40 se confirme avec le franchissement des 4250 sur un volume plus consistant, l’indice venant toucher la limite supérieure d’un canal de tendance haussier à court terme en cours de consolidation.
Pour leur part, les indices américains s’octroient de nouveaux records historiques au niveau du S&P 500 et du Nasdaq. Celui-ci termine la séance sur un gain de 0,12% à 4532, tandis que le S&P 500 clôture à 1992, en hausse de 0,28 %, à un doigt du seuil psychologique majeur des 2000. Enfin, le Dow Jones approche également de son record historique en gagnant 0,36% à 17.040 points.
À la veille d’un discours très attendu de la part de Janet Yellen dont on connaît le pragmatisme pro croissance visant à soutenir au maximum l’emploi tant que l’inflation n’est pas une menace, les marchés semblent mettre de côté leurs appréhensions géopolitiques. Le chandelier du jour est positif, mais il n’est pas acquis que le Cac 40 déborde du jour au lendemain la zone des 4300, qui ouvrirait la voie vers la zone des 4350–4365 points. Il est en effet intéressant de noter que l’indice complète au niveau actuel des 4292 points un retracement clé de 38,2 % de la correction des derniers mois entre 4600 et 4100 points. Il s’agit donc d’une charnière intéressante qui n’exclut pas en cas de résistance, de profiter de faiblesses éventuelles vers 4250 points pour procéder à des achats.