Nouvelle crispation sur de bons chiffres américains

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Le déficit commercial américain se réduit à 34 milliards de dollars en juin. C’est la baisse la plus forte depuis 1994, et en grande partie le résultat d’une baisse très importante des importations de pétrole, les Etats-Unis produisant de plus en plus d’hydrocarbures de schistes. C’est plutôt une bonne nouvelle, mais une forte présomption de regain de croissance du PIB, de nature à voir la Fed adopter des mesures de réduction des injections monétaires un peu plus vite que prévu, peut-être dès le mois de septembre.
Il en résulte une poussée des taux longs de 2,58 à 2,65%, assez contenue au regard de la nouvelle, mais des marchés qui y trouvent un prétexte mécanique à reculer modérément au terme de 6 semaines de hausse.
Le Cac 40 semble mettre un terme temporaire à la hausse en deçà des 4080, à 4065, mais on ne peut évoquer une inversion tant que l’indice ne casse pas 4000 points, et surtout le seuil des 3960 points.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones reflue de -0,60% à 15518, le nasdaq de -0,74% à 3665, et le S&P500 cède -0,57% à 1697, encore loin de menacer l’ancien record historique et résistance clé qu’il convient de surveiller à 1676 points.
Les marchés se sont habitués aux injections de liquidités de la Fed pour pousser les marchés actions toujours plus hauts, et la réaction du jour montre bien que la sortie de nouvelles économiques pourtant positives suscite quelque fébrilité par peur d’une remontée trop rapide des taux longs qui ne manqueraient pas de peser à son tour sur la valorisation des actions.
A priori, il n’y a pas vraiment matière à trop s’inquiéter de cette éventualité dans la mesure où l’on peut compter certainement sur l’action et la dialectique de la banque centrale américaine pour précisément éviter que cela se produise, du moins aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’inflation. A cette condition essentielle, on ne peut que se féliciter de la sortie de bons chiffres qui viennent justifier le bien-fondé de la politique monétaire ultra accommodante engagée par Ben Bernanke depuis des années…
Il nous semble difficile à court terme de déborder les 4080, et sans doute plus judicieux d’envisager quelques prises de positions vers 4000 points, a fortiori vers 3960 points, sachant que le moyen à long terme devrait néanmoins finir par laisser le champ libre vers 4300 points.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 24 avril 2024 Performance Indicateurs
8091,86 (-0,17%)€ à 1 mois :  -1,07% Volume moyen 20 jours : 3,5 M
à 4 mois : 6,51% Résistances : 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 18,71% Supports : 8040 / 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 8,86%

Consensus »


2 comments

  1. danelsky   •  

    svp est ce que le marché us est en sur achat ? est ce la consolidation actuellement sur le marché us ? je le vois baisser. merci a vous merci bien de me repondre sur ma boite email

    • Olivier Anger   •     Author

      Surachat, oui, mais baisser, pas forcément !
      Donc peut-être besoin de détendre la zone de surachat, avant de repartir.
      Evidemment les 4080 (4088 exactement, de mémoire) sont une vraie charnière.
      Bien à vous

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