L’activité des services aux Etats-Unis progresse très sensiblement en juillet à 56 après 52,2 en juin et au dessus des attentes à 53,3. Cela a l’avantage de contenir l’eurodollar en deçà du seuil clé des 1,33 dollar. En parallèle, la zone euro confirme la sortie de contraction par un PMI global à 50,5 points, après 48,7 points le mois dernier, pour atteindre son plus haut depuis dix-huit mois.
Pendant que l’Angleterre voit aussi son activité de services accélérer à un niveau inconnu depuis 2006, la Chine continue de s’enfoncer à 47,7 contre 48,2 en juin au niveau de l’indice HSBC PMI, traduisant la détérioration du climat économique, mais on peut espérer une stabilisation grâce à des mesures diverses d’assouplissement et à un léger mieux sur les exportations si l’Europe et les Etats-Unis retrouvent un peu plus de croissance.
Dans l’ensemble, l’économie se porte mieux, et cela est une bonne nouvelle qui a néanmoins l’inconvénient de pousser à nouveau les taux à 10 ans de 2,58 à 2,64 % aux États-Unis où les marchés se montrent tout aussi hésitants qu’en Europe.
Le CAC 40 reste coiffé par la résistance majeure dans la zone des 4080 et forme sur la séance un chandelier en Doji souvent typique d’hésitation ou de retournement, et à l’aune d’une semaine moins riche en résultats outre-Atlantique associés au cœur de la saison estivale, l’indice paraît bien engagé pour se cantonner précisément entre le support des 4000 et la résistance des 4080 points.
Les indices américains qui avaient terminé la semaine dernière à leur plus haut historique sont également très stables. Le Dow Jones cède -0,30% à 15.612, mais le Nasdaq gagne 0,09 % à 3693, et le S&P 500 lâche -0,16 % à 1707 points.
Compte tenu de la forte hausse des dernières semaines, de la proximité de la résistance majeure des 4080, et d’un RSI à 10 semaines en zone de sur achat, il paraît judicieux d’attendre le franchissement éventuel des 4080 pour envisager une hausse supplémentaire, assez improbable à court terme, et sans doute plus prudent de saisir quelques bénéfices en espérant pouvoir reprendre position à l’occasion d’une modeste consolidation qui pourrait se limiter à la zone des 4000 points, au pis 3960 à la base du canal ascendant de court terme.