Les chiffres relatifs aux demandes d’emplois, à la consommation des ménages et au PIB révisé du 2ème trimestre sont plutôt positifs, et comme prévu le Bundestag vote massivement en faveur du renforcement du Fonds Européen de stabilisation financière.
Cela aurait dû largement favoriser un rebond assez substantiel, mais la réalité est autre, sur fond d’inquiétudes relatives à la faible croissance mondiale en vue si l’on s’en réfère aux prévisions à nouveau revues à la baisse de la part de Citigroup.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier mitigé qui souligne la présence d’une zone d’hésitations un peu floue vers 2030, à mi-chemin entre le support des 2945 et une résistance à retrouver à 3115 en cas de franchissement réussi des 3050 points.
Le Dow Jones termine la séance sur les bonnes nouvelles d’Allemagne avec un gain de 1,30 % à 11 153, mais, signe moins favorable, le Nasdaq recule de -0,43 % à 2480, tandis que le S&P 500, parvient à se reprendre en fin de séance, en gagnant 0,81 % à 1160, mais malheureusement toujours en deçà du seuil clé des 1170 points.
L’Europe a beaucoup en main pour éviter un fiasco financier mondial immédiat, mais à force d’avoir traîné pendant des mois, les risques pèsent sur la croissance mondiale, et les prévisions de Citigroup en 2012 ne sont plus très loin des 2 % que le FMI et la Banque mondiale considérent comme de la récession au niveau du monde.
Il va de soi dans ces conditions que l’inflation pourchassée par M. Trichet n’a pas beaucoup de sens, et on peut espérer que la BCE aura au moins délicatesse et l’obligeance, jeudi prochain, de faire marche arrière avec une baisse de 50 points de base de ses taux.
Cela devrait à peu près permettre au marché de tenir sur les niveaux actuels, en attendant d’en savoir rapidement plus sur les mesures que l’Union Européenne saura enfin prendre pour se sortir du guêpier grec.