Mercredi 21 décembre, la BCE a ouvert sans limite le guichet d’un financement réservé aux banques à des conditions très avantageuses, celui-ci leur coûtant environ 1% sur un délai inédit de 3 ans.
Il y a selon nous dans cette intervention massive de quantitative easing, souscrite à hauteur de près de 500 milliards, un gigantesque coup de pouce destiné à éviter le credit crunch, et surtout à favoriser la reconstitution accélérée des bénéfices des banques, de façon à leur permettre d’accroître leurs fonds propres, et à pouvoir encaisser à l’avenir le choc de pertes éventuelles sans devoir se recapitaliser.
Les banques n’ont pas manqué d’en profiter, et il semble judicieux d’en faire de même en achetant un titre comme Société Générale au cours actuel, dans l’idée d’un possible rebond vers 18 EUR pour commencer, voire 21 EUR et au-delà en cas de franchissement.
Societe Generale (GLE) | ||
Principaux indicateurs | ||
Cours au le 28 fév 2023 | Performance | Indicateurs |
27,32€ | à 1 mois : 2,70% | Volume moyen 20 jours : 5,1 M |
à 4 mois : 17,43% | Résistances : 28.4 / 29.7 / 32.10 / 35.2 / 37.4 | |
à 6 mois : 23,73% | Supports : 25.9 / 24.5 / 22 | |
à 1 an : 26,59% |
Consensus »
La crise de la dette est la conséquence des instabilité géopolitique interne à l’occident, les USA, le RU et l’euro-zone ont tous des politiques économiques divergentes. La déstabilisation de l’euro est une démonstration des politiques hostile effectuées par la FED. Pour relancer la machine industriel et commercial de l’Europe il faut faire tourner la planche à billet (de façon raisonné bien sure), malgré le risque inflationniste. Le premier geste en se sens fait hier par la BCE (selon moi) marque une offensive de l’Europe pour soutenir ses marché. Le rallye de fin d’année sera compromis du fait que la BCE va resserrer immédiatement le robinet d’argent pour refaire un assouplissement massif lorsque la France, L’Allemagne et l’Italie vont devoir soulever des sommes de dette énorme l’an prochain. Des nouvelles attaquent auront lieu sur les marchés européens pour tenter de nous déstabiliser de nouveaux. C’est seulement là que nous pourrons être certain des capacités de l’euro-zone a prendre sa relance économique en main.
Bien vu.
Oui le mouvement de la BCE hier est la première marque massive d’un QE à l’européenne. On va voir si la semaine prochaine laisse place au rallye de fin d’année. Selon moi il reste plausible, mais ce n’est pas garanti en effet.
A propos des technologiques, Cap Gemini s’enfonce lourdement jour après jour et n’est pas parvenue à s’extirper de la zone des 27 euros. Ce qui n’est pas le cas d’Atos dont la baisse depuis le 1er janvier est deux fois moindre que celle de Cap. Alors, Cap ou Atos pour 2012 ? Ou les deux ?
Ni l’une ni l’autre n’ont un bonne configuration graphique en ce moment. Comme tout le marché ou presque d’ailleurs.
Atos, achat à 33 € semble bien; Cap à 24 € peut-être, mais Oracle pèse sur le secteur.
Je reste convaincu que la techno a néanmoins encore de beaux jours devant elle, pourquoi pas en 2012 à l’aune de la reprise US et si l’Europe parvient à se stabiliser.