Le sentiment du consommateur selon l’université du Michigan recule à son plus bas niveau depuis septembre, sous l’impact de conditions jugées moins favorables pour l’achat automobile ou résidentiel, mais cela n’empêche pas les indicateurs économiques avancés de préfigurer une économie américaine robuste au cours des mois qui viennent.
Par ailleurs les perspectives d’un dialogue renoué entre les départements du commerce chinois et américain en fin de mois entretiennent un relatif apaisement sur les marchés alors que les tarifs sur des tranches supplémentaires de produits vont s’instaurer de part et d’autre à partir du 23 août. De plus, un accord important et probablement sur le point de se conclure entre les États-Unis et le Mexique dans le cadre de la renégociation de l’Alena apporte un élément également positif par rapport à une guerre commerciale tous azimuts.
En revanche, la pression s’intensifie entre les États-Unis et la Turquie avec la menace de tarifs supplémentaires si le pasteur Brunson n’est pas relâché,
Le CAC 40 termine la semaine sur un chandelier relativement favorable, sur une zone de résistance entre 5345 et 5350 qui tend à confirmer la présence d’un soutien vers 5310 points et la possibilité d’un retour vers 5440 si le S&P 500 parvient à rejoindre son record vers 2872, éventuellement le déborder.
L’indice phare progresse de 0,33 % à 2850, le Dow Jones de 0,43 % à 25669 et le Nasdaq affecté par un ralentissement sur les valeurs de semi-conducteurs ne progresse que de 0,13 % à 7816 points.
Dans la mesure où les indices américains conservent leur bonne orientation, le CAC 40 ne devrait guère tenter de casser le soutien des 5310 points, une zone vers laquelle il reste probablement judicieux d’envisager quelques achats sous réserve de ne pas se surexposer.