Comme toujours, les séances des quatre sorcières n’ont rien de bien ensorcelant. La volatilité légendaire qu’on leur attribue n’est qu’exceptionnellement au rendez-vous, comme si les opérateurs cherchaient à tout prix à préserver à peu près le statu quo établi à la clôture de la veille.
Après un salut au maintien de l’Écosse au sein du Royaume-Uni, le CAC 40 est revenu sur ses marques de la veille dans l’attente d’une dégradation annoncée de la note de crédit de la France par Moody’s, dont on sait pertinemment que les effets seront très limités.
Il n’empêche, l’image négative à l’égard des voisins européens ne peut que se détériorer, et l’indice en aura profité pour compléter une anse de consolidation de court terme avant de finir la semaine sur un chandelier relativement défavorable, mais pas suffisamment pour évoquer un retournement de la tendance immédiate positive.
Pour leur part, les indices américains évoluent en ordre dispersé, le Dow Jones progressant de 0,08% pour établir un nouveau record à 17.280, tandis que le Nasdaq cède -0,29% à 4580 et le S&P500 -0,07 % à 2010 points.
De lourds sujets d’incertitude ont été évacués cette semaine, laissant place d’ici la fin du mois à quelques statistiques macro-économiques qui ne devraient guère apporter de surprise majeure, mais confirmer la robustesse de l’économie américaine.
En l’absence de sujets de lourde incertitude devant soi, il n’y a pas matière à envisager d’effritement particulier sur les marchés, mais compte tenu indices américain en zone record sur un momemtum faible, d’attendre plutôt une évolution latérale et sans grande volatilité. Dans cette optique, les replis éventuels vers la zone des 4440 devraient être suffisants pour envisager quelques achats en vue d’alléger modérément en cas de reprise vers les 4500 points.