La perte de 221 millions au deuxième trimestre n’aura évidemment pas plu aux investisseurs qui n’ont pas manqué de sur-réagir par dépit et de sanctionner le titre par un gap gigantesque en deçà de 1,2 euros. Il faut dire que les résultats et la capacité de l’entreprise à générer des profits sont régulièrement remis en cause, mais le marché semble avoir ignoré le message plutôt positif de Ben Verwaayen visant une trésorerie nette élevée à la fin de 2012, de nature à écarter des dangers imminents.
Après un plongeon sur des plus bas historique absolus jusqu’à 0,80 EUR, le titre a rapidement reconquis ses plus bas de 2009 à 0,86 EUR et affiche avec la hausse du jour, sur un volume en légère augmentation, une configuration graphique assez engageante.
Sous réserve de ne pas casser le support ascendant de court terme en deçà de 0,92 EUR, le mouvement de récupération est bien parti pour se compléter vers un test des 1,07 euro, et peut-être jusqu’à l’ouverture du gap ouvert le 16 juillet à 1,20 euros.
Les perspectives de résultats à un an, de l’ordre de 0,06 EUR, si elle ne s’améliorent pas, ne permettent pas pour le moment d’envisager un retour vers 1,36 euros, à moins que l’horizon ne puisse s’éclaircir par la prise de nombreux contrats au cours des prochaines semaines des prochains mois, et sur un horizon de très court terme, nous serions partisans d’alléger à l’approche des 1,07 euros, pour espérer racheter, en cas de succès dans la récupération, à nouveau vers 1 Euro.