L’économie américaine n’est pas en cause, mais c’est une fois encore le secteur financier en Europe qui inquiète et fournit un bon prétexte à consolider l’euphorie des dernières séances.
Pour le moment, le CAC 40 se limite à revenir tester le seuil clé des 3170, dans un mouvement appuyer mais sans volume, qui ne remet pas en cause le début d’année plutôt positive, d’autant que le S&P 500, dans un scénario assez similaire, se borne à travailler la salutaire sortie au-delà des 1266 points.
Le Dow Jones termine la séance à peu près en roue libre, en hausse de 0,17% à 12418, le Nasdaq cède -0,01% 2648, et le S&P 500 consolide le franchissement des 1266 avec une clôture en hausse de 0,02¨% à 1277 points.
Dans l’attente d’un chiffre du chômage américain vendredi qui devrait être encourageant, avec jeudi les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage et l’indicateur ADP des créations d’emplois, le marché à quelques bonnes raisons de se maintenir, mais l’euphorie n’a pas non plus lieu de se prolonger outre mesure, surtout à l’endroit d’une Europe de plus en plus écartelé entre la scène croissance d’une Allemagne qui travaille exporte et vous en à ses voisins européens, et des pays clients du Sud qui comme l’Espagne n’ont guère d’espoir de régler leurs problèmes d’endettement faute au manque de croissance et à des taux de chômage inacceptables.
Dans une optique de trading, on pourra tenter d’acheter sur repli vers 3170 en vue de saisir quelques bénéfices partiels à l’abord de la résistance comprise entre 3230 3250 points, quitte à devoir alléger sur improbable rupture des 3150 points.