Le sommet européen de la fin juin aura eu le mérite d’écarter l’hypothèse d’un scénario implosif catastrophique de la zone euro. Malgré les difficultés, le maintien immédiat de la Grèce dans la zone, et les lueurs d’espoir pour céder la filiale locale Emporiki, auront justifié un vif rebond, jusqu’à approcher une lourde résistance oblique descendante de long terme à 4 euros.
On observe depuis 2 séances un fort repli de consolidation, probablement explicable par une forte baisse de l’euro qui symbolise un retour de la défiance, en attendant des mesures plus concrètes sur le plan financier, d’autant que la BCE ne s’est pas montrée pro-active face à une situation de récession généralisée et toujours préoccupante en Europe.
Le titre qui ne cote que 20 % de ses fonds propres capitalise 5 fois les bénéfices estimés pour cette année et revient sur un support intéressant à 3,47 euros, susceptible d’attirer les acheteurs en vue d’un rebond vers le plus haut récent à 3,80 euros pour le court terme.
Nous conseillons de prendre position en cas de reprise avérée sur cette base, en vue de relâcher vers 3,80 euros à court terme, et sachant qu’un retrait vers 3,40 euros, a fortiori en deçà, peut entraîner un retrait vers la base du canal ascendant de court terme vers 3,25 euros.