Entre l’économie américaine qui confirme un taux de croissance de plus de 3 % du PIB au quatrième trimestre 2011, et des demandes hebdomadaires d’allocations-chômage très satisfaisantes, le sujet d’inquiétude ne vient pas d’outre-Atlantique, mais en partie des coût élevés du brut et de l’essence, et surtout des contradictions de la zone euro, et de la difficulté mathématique à résoudre les déficits quand les plans d’austérité, pour volontaristes qu’il soient, ne s’accompagnent pas d’un minimum de croissance.
Sur fond d’inquiétude à l’endroit de l’Espagne qui malgré ses efforts semble bien mal partie pour respecter les engagements liés à la religion de la règle d’or, le CAC 40 n’a pas tenu le support des 3410 points. L’indice termine sur un chandelier de séance négatif, dans un volume assez fourni, mais la construction graphique appelle par symétrie des vagues un rebond très probable au-dessus des 3360 points. Il reste donc à l’indice à franchir à nouveau les 3410 pour amorcer un mouvement de reprise, au minimum vers le seuil des 3460 dans l’hypothèse d’une tendance en train de se latéraliser après quatre mois de hausse.
Le Dow Jones, après un début de séance difficile parvient à réduire les pertes et à ne refluer que de – 0,54 % à 13126, tandis que le Nasdaq cède -0,49 % à 3105, et que le S&P 500, après une incursion en deçà des 1400 termine au dessus de ce seuil psychologique à 1405 en replmi bien modeste de -0,16 %.
Il est très probable que le marché tente de se ressaisir sur la base des 3360 après une baisse de plus de 200 points, qui à force de voir critiquer la hausse du premier trimestre, finit par être largement suffisante au regard de la majorité des fondamentaux des entreprises. À cet égard, nous soulignons le travail intéressant du cabinet de recherche Valquant, dont les travaux indiquent une valeur fondamentale de 5000 pour le CAC 40 ; cela ne peut qu’inciter à profiter des accès de faiblesse comme en ce moment pour accumuler des positions, même si l’environnement économique et structurel européen constitue à l’évidence un sérieux handicap pour revoir à court terme des niveaux aussi ambitieux.