A 22h20 : Le rebond récent n’a pas encore trouvé dans les éléments du jour de quoi se prolonger. Il faut dire que le chiffre pitoyable de la croissance allemande à +0,1 % au second trimestre, et de +0,2 % seulement en Europe en deçà des 0,3 % attendus stigmatisent les contradictions d’une Europe obsédée par des déficits que l’absence de croissance risque d’exacerber.
La réunion entre Sarkozy et Merkel empreinte de décisions historiques dans le sens d’une ébauche de gouvernance européenne donne néanmoins l’impression d’une nouvelle parodie destinée à détourner l’attention des marchés. Dénuée de toute mesure concrète comme par exemple la création d’obligations européennes ou la consolidation substantielle du Fonds de stabilité européen bien au-delà des 400 milliards actuels, le marché risque une fois encore de manifester son impatience. Il est plaisant de savoir que nos dirigeants sont confiants dans la croissance de l’Europe, mais pour le moment on ne la voit pas, et quelques pistes visant à en ébaucher les grandes lignes eussent été les bienvenues.
Dans ce contexte plutôt mitigé du côté européen, les chiffres de production industrielle américaine en hausse de 0,9 % et bien meilleurs que les 0,5 % attendus ne suffisent pas à totalement rassurer, même si cela éloigne un peu plus encore la menace du double DIP, du moins outre-Atlantique.
Après un début de séance marqué par la consolidation sous le seuil des 3280, le CAC 40 finit la séance sur un chandelier mitigé, sans avoir à aucun moment menacé le support crucial des 3100 points. En revanche, la résistance des 3280 continue de faire obstacle à un retour éventuel vers 3400 points ou plus.
Aussi longtemps que le S&P 500 ne parviendra pas à s’affranchir d’une résistance clé à 1205, il y a peu de chances de voir le CAC 40 déborder à son tour le seuil des 3280. En revanche, il semble difficile d’envisager un recul immédiat vers les plus bas d’excès connus la semaine dernière, et cela devrait inciter à profiter d’éventuels accès de faiblesse moins violents que dernièrement pour accumuler quelques positions.
Le S&P 500 tirera vers 1250 s’il dépasse les 1205 avec conviction, ce qui à son tour tirera le CAC 40 vers 3400 et peut-être au-delà, vers un objectif potentiel maximum pouvant se situer à court terme vers 3645 points en fonction de l’éloignement plus ou moins perceptible du risque de retour en récession…
CAC (PXI) | ||
Principaux indicateurs | ||
Cours au Le 7 mai 2024 | Performance | Indicateurs |
8075,68 (+0,99%)€ | à 1 mois : -0,93% | Volume moyen 20 jours : 2,8 M |
à 4 mois : 7,05% | Résistances : 8140 / 8230 / 8470 | |
à 6 mois : 16,48% | Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215 | |
à 1 an : 9,14% |
Consensus »
Bonsoir Mr Anger,
suite à vos questions sur les OAT et CDS , voir votre messagerie. Bonne réception
Cdtl Ludovic