La Fed enclenche un tapering graduel et modéré. Les marchés apprécient.

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Au regard des bons indicateurs économiques américains, il eut été surprenant que Ben Bernanke n’amène pas la Fed pour sa dernière réunion en qualité de Président sortant à souligner le bienfait d’une économie en bonne forme, précisément dans le sillage de la politique monétaire aussi audacieuse qu’intelligente qu’il a su mener pour sortir les États-Unis de la crise, et leur éviter l’effroyable retour en récession connu dans les années 30.
Ce n’est pas une surprise non plus si les marchés saluent la nouvelle. Cela signifie simplement que la Fed entérine l’amélioration de l’économie américaine. De plus cette décision permettra à Janet Yellen de ne faire que poursuivre un premier pas amorcé par son prédécesseur plutôt qu’inaugurer une nouvelle politique.
Il est positif de constater que les taux longs à 10 ans ne se tendent pas sur la nouvelle, et très appréciable également d’observer que l’euro accentue enfin sa décrue en deçà de 1,37 dollars après avoir calé avec précision sur la résistance des 1,3820 dollars.
Le CAC 40 restait dans l’inconnu quant à la décision de la Fed au moment de sa clôture, mais le chandelier de séance est de bien meilleure facture que celui de la veille, ce qui permet de d’esquisser un fond mieux formé, de nature à envisager le fameux rallye de fin d’année.
La clôture de l’indice parisien au dessus de 4105, si elle se concrétise, devrait ouvrir la voie vers un premier palier délicat à 4142, et en cas de franchissement, dégager la voie vers un test des 4170 points.
Il faut dire que les indices américains ont du mal à contenir un élan positif et compréhensible. Le Dow Jones progresse de 1,84 % à 16.168, le Nasdaq de 1,15 % à 4070, et le S&P 500 s’offre une clôture record à 1811 sur un gain de 1,68 %.
La Fed ayant enfin engagé sa réduction prudente, limitée et graduelle de ses injections de liquidités de 85 à 75 milliards de dollars par mois pour commencer, un tournant majeur est sans doute en train de s’enclencher dans le sens d’un affaiblissement de l’euro d’autant plus important que la BCE pourrait chercher à injecter à son tour des liquidités en Europe. Cette simple perspective devrait favoriser en 2014 la croissance et les bénéfices des entreprises et propulser les indices à nouveau à la hausse, au minimum pour terminer l’année sur une note plus optimiste.
Il paraît judicieux dans ces conditions d’envisager des achats désormais sur repli vers 4105 points, et de laisser porter les positions acquises ces derniers jours vers la zone des 4170 pour commencer.

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CAC 40 ()
Principaux indicateurs
Cours au Performance Indicateurs
à 1 mois :  % Volume moyen 20 jours : 
à 4 mois : % Résistances : 
à 6 mois : % Supports : 
à 1 an : %

Consensus »


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