Entre des demandes hebdomadaires d’allocations au chômage à leur plus bas niveau depuis mars 2008 à 351000 et un indice Bloomberg de confiance du consommateur américain en hausse pour le cinquième mois consécutif, le flux de nouvelles macro économiques reste trop favorable pour enclencher correction majeure.
La brève consolidation du CAC 40 vers le seuil des 3415 sans même l’atteindre, avant de terminer sur un chandelier mitigé démontre une fois encore la résilience du marché, mais a l’instar des marchés américains, il paraît plus compliqué de progresser tant que l’indice reste coiffé par une résistance oblique ascendante lourde vers 3580 points.
Le Dow Jones reste très proche des 13 000 sans pour autant s’affranchir de ce seuil. Il gagne 0,36 % à 12 985, le Nasdaq qui sous-performait la veille récupère 0,81 % à 2957, et le S&P 500, toujours incapable de dépasser son record de 2011 à 1370 se refuse à décrocher et gagne 0,43 % à 1363 points.
Le S&P 500 peut donner l’impression d’être très suracheté, mais par rapport à son pic de 2011, la qualité des résultats enregistrés correspond en fait à un niveau 9 % inférieur à ce qu’il était alors. C’est dire que sur un plan fondamental le marché américain dispose a priori de ressources supplémentaires pour déborder le cap des 1370 et tendre vers ses records historiques à 1570 sur un horizon de quelques mois. En revanche, sur un plan technique, la faiblesse du VIX à nouveau en deçà des 17 pourrait induire une divergence négative qui coïncide souvent avec un pic de marché, ou le précède de une à deux semaines.
Entre ces deux aspects contradictoires, une éventuelle consolidation ces prochaines semaines semble devoir rester contenue à condition que le pétrole ne flambe pas démesurément. En attendant de franchir éventuellement le cap des 3485 et de tendre vers 3535 sur un euro en forte hausse, nous conseillons de procéder à des achats sur replis non garantis vers la zone des 3415 à 3425 points…