Selon les indicateurs PMI et l’ISM manufacturier sortis en ce début de semaine,l’économie américaine ne cesse de se fortifier, l’Europe progresse en novembre avec des performances remarquables de la part des Pays-Bas et de l’Autriche, même la Grèce sort la tête de l’eau. Mais la France confirme son retour en récession et devient le bon dernier de la classe.
Il paraît bien difficile dans ces conditions de voir le CAC 40 s’affranchir des 4310, et l’indice qui sous-performe largement ses homologues depuis le début octobre risque même de souffrir d’une consolidation éventuelle qui pourrait se produire sur les marchés qui ont le mieux performé comme l’Allemagne ou les États-Unis. Pour l’heure, l’indice confirme en tout cas, une fois encore l’impossibilité de déborder le seuil des 4310 par un chandelier mitigé, mais c’est surtout la rupture non garantie des 4270 qui pourrait à nouveau induire un test des 4230 points.
Face a des chiffres économiques très solides qui pourraient finalement inciter la Fed à ralentir ses injections de liquidités plus rapidement que prévu, les indices américains se laissent tenter par quelques prises de bénéfices en fin de séance. Le Dow Jones cède -0,48 % à 16.009, le Nasdaq -0,37 % à 4045, et le S&P 500 -0,27 % à 1801 points.
Il reste essentiel de surveiller le comportement des taux à 10 ans aux États-Unis, et de veiller à ce qu’il n’y ait pas une poussée rapide au-delà de 3 %. Pour le moment, leur maintien vers 2,80% ne justifie pas d’inquiétude particulière, et sous réserve de ce maintien, il reste judicieux a priori d’envisager des achats vers 4270, a fortiori 4230, en vue d’alléger à l’approche des 4310, au moins dans une optique de court terme.
| CAC 40 () | ||
| Principaux indicateurs | ||
| Cours au | Performance | Indicateurs |
| € | à 1 mois : % | Volume moyen 20 jours : |
| à 4 mois : % | Résistances : | |
| à 6 mois : % | Supports : | |
| à 1 an : % | ||
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