En l’absence de catalyseur haussier, le marché se trouve d’excellentes raisons pour compléter le mouvement de consolidation engagé dès le lendemain des annonces positives de Mario Draghi la semaine dernière, et en effacer l’effet :
La forte baisse des cours du brut, l’Europe qui impose de nouvelles sanctions à la Russie malgré un apaisement plutôt rassurant en Ukraine, la peur de voir l’Écosse voter son indépendance et se séparer du Royaume-Uni le week-end prochain, et le modeste regain de tension sur les taux américains dans l’idée que la Fed pourrait modifier son discours la semaine prochaine et laisser entrevoir un resserrement des taux un peu plus vite que prévu sont autant de sujets de préoccupation qui favorisent le mouvement et ramènent les cours à des niveaux plus accessibles.
Le mouvement de consolidation amorcée au lendemain des annonces de Mario Draghi trouve un terme à 4411, au niveau du support des 4415, avant de finir la session sur un chandelier qui témoigne d’un appétit d’achat entre 4400 et 4415 points en l’absence de correction sensible sur les indices américains.
Malgré quelques signes de faiblesse et le maintien du S&P500 en deçà des 2000 points, les indices américains se limitent à une consolidation qui reste très modérée: Le S&P 500 finit par progresser de 0,07 à 1997, le Nasdaq gagne 0,12% à 4592, et le Dow Jones lâche -0,12% à 17.049, des oscillations qui n’évoquent en rien une velléité d’effondrement, et moins encore avec des clôtures sur les plus hauts de séance…
Dans le cadre d’une semaine qui restera pauvre en termes de statistiques, il est intéressant de profiter de tout accès de faiblesse vers la zone des 4400–4415 pour procéder à des achats, et de prendre en compte la résistance des 4500 pour saisir quelques bénéfices.