Rares sont les entreprises dont le ratio de capitalisation des bénéfices est inférieur à la marge d’exploitation. C’est le cas de Michelin dont les fondamentaux restent extrêmement solides, avec une marge d’exploitation proche de 13 % pour des bénéfices capitalisés moins de 10 fois en 2018, et moins de neuf fois les attentes de 2019 pour un endettement de l’ordre de neuf mois de résultat brut d’exploitation. Pourtant,le titre a vivement décroché depuis ses plus hauts de janvier dernier vers…

