Malgré un apaisement probable des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la volatilité reste d’actualité, probablement en raison du climat hostile à la Russie. Du coup, le signal de rebond évoqué la veille, bien qu’il se soit concrétisé, reste trop fragile en raison du comportement très erratique des indices américains, avec à la clé un repli du future sur le CAC 40 sur la zone de soutien majeur des 5050 points au moment de la clôture américaine.
Il faut dire que le chandelier de séance n’était pas en soi très favorable malgré le déroulement intégral d’une séance au-dessus du seuil des 5100 points. L’indice devrait donc tester la zone des 5050, avec un repli potentiel vers une zone de soutien très importante située vers 4980 points, ou légèrement au-dessus en cas de cassure, ce qui amènerait à vérifier que la divergence du RSI à 10 semaines signalé la veille reste d’actualité.
À la clôture, le Dow Jones restitue -1,43 % à 23 857, le S&P 500 -1,73 % à 2612 après avoir quasiment rejoint les plus bas de vendredi dernier, et le Nasdaq qui s’était nettement récupéré perd à nouveau -2,93 % à 7009 points.
Les articles sont en train de pulluler de toutes parts pour annoncer le début d’un grand marché baissier. C’est une hypothèse qui nous paraît prématurée au regard des prochains résultats attendus en très forte hausse de la part des entreprises américaines, et au regard d’actions européennes de plus en plus sous valorisées, tandis que la volatilité ambiante entretient sans difficulté des taux longs à 10 ans aux États-Unis bien en-deçà d’un seuil psychologique qui pourrait être très perturbant au-delà de 3 %.
