Pas encore de record absolu pour le S&P500

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L’enquête ADP sur les créations d’emplois aux États-Unis n’est pas toujours le plus fiable des indicateurs des chiffres de l’emploi officiel qui sortent deux jours plus tard, mais la publication un peu étrange de 158.000 créations d’emplois au lieu des 197.000 attendues après une série de bons chiffres refroidit un peu le marché, d’autant que l’ISM des services déçoit également un peu, avec un score pourtant raisonnable à 54,4 au lieu des 56,4 espérés, et en léger retrait par rapport aux 56 du mois dernier.
Les marchés américains accusent le coup et enfoncent l’Europe qui avait flambé de façon un peu suspecte la veille. Le S&P 500 ne touche toujours pas en séance son record historique, puisqu’il s’en sera fallu de 2 points pour déborder les 1576.
le CAC 40 ne parvient pas à s’affranchir de la résistance oblique descendante de court terme et forme sur la séance un chandelier intérieur à celui de la veille qui continue de renforcer la résistance toujours symptomatique des 3790 points, et pourrait préfigurer un repli vers 3710 sans reconquête immédiate des 3760 points, surtout si la conférence de Mario Draghi s’avère décevante faute de baisse des taux et de mesures de nature à dégripper la transmission des assouplissements monétaires à une économie européenne bien malade.
Les indices américains font preuve d’une certaine fébrilité qu’on n’avait pas connue depuis 5 semaines. Le Dow Jones cède -0,76 % à 14.550, le Nasdaq recule de -1,10 % à 3219, et le S&P500 s’éloigne des 1576 en lâchant -1,03 % à 1554 points, avec une marge encore très confortable au-dessus d’un support clé à 1520 points.
Fanny Mae renoue avec les bénéfices. C’est la manifestation du redressement positif opéré par les politiques de la Fed, et la marque d’un retour potentiel vers une normalisation qui cristallise la fin de la crise immobilière et des sub-primes. Pradoxalement, cela pourrait laisser entrevoir d’ici quelques mois une réduction des injections monétaires, et peut-être casser la grande sérénité du marché tandis que l’Europe, jour après jour, continue d’entretenir le doute sur la qualité de son économie et des ses choix économiques bien hétérogènes.
Dans une optique à très court terme, il reste pour le moment judicieux d’alléger à l’approche des 3790, et d’envisager quelques achats vers 3710, en espérant que le discours de la BCE n’ait pas pour impact de provoquer un improbable plongeon en deçà des 3700 points.

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