Depuis la recapitalisation par le chinois Dongfeng, le titre Peugeot a beaucoup progressé, à l’image de ses fondamentaux, puisque le groupe est aujourd’hui excédentaire en trésorerie et qu’il s’est montré capable de renouer avec les bénéfices.
Il n »est pas très étonnant dans ces conditions qu’il ait pu tendre vers ses meilleurs niveaux de 2011 à 20,50 euros avant de consolider dans un large bandeau latéral, entre 17 et 19, 10 euros. La base du bandeau à 17 euros a fait l’objet d’une cassure qui reflète une configuration technique assez négative mais compréhensible au regard des craintes plus ou moins bien fondées sur la situation de la Chine. D’un point de vue technique, il ne serait pas étonnant néanmoins de voir le titre regagner rapidement les 17 euros, dont le franchissement serait un appel évident à reprendre position en vue d’un retour à 19,10 euros pour commencer.
A défaut un repli improbable jusqu’à 16,10 euros, bien excessif, inviterait à acheter. La Chine ralentit, mais pas au point de revenir à la bicyclette, et Peugeot semble bien placé pour profiter d’un marché encore riche en potentialités.