En temps normal, l’impossibilité continuelle à conclure les négociations sur l’épineux sujet de la dette grecque aurait créé un formidable prétexte à un repli de consolidation sensible. Qu’il n’en soit rien est la preuve d’un marché beaucoup plus robuste, dans le sillage des indicateurs américains presque trop beaux publiés vendredi à l’occasion des statistiques du chômage.
Ainsi, le CAC 40 ne reflue que modérément sur un chandelier de séance mitigée, mais se refuse à enfoncer le premier support significatif des 3370, tandis que de façon assez légitime un peu d’hésitation se matérialise à franchir les plus hauts d’octobre à 3415 points, seuil important avant de se lancer à la reconquête d’un ancien point de rupture majeure à 3640 points
Le Dow Jones termine la séance à son plus haut en repli léger de -0,13 % à 12845, tandis que le Nasdaq consolide de -0,13 % à 2901, et le S&P 500 de -0,04 % à 1344, non loin d’une résistance intermédiaire importante à 1350, ultime étape avant le record de 2011 à 1370 points.
Bien que la renégociation de la dette grecque ne soit pas conclue, l’euro parvient à se maintenir au-dessus de 1,31 dollars, ce qui témoigne d’une certaine confiance dans la zone euro. Il semble judicieux de profiter de replis éventuels vers 3370 pour acquérir quelques positions, et envisager éventuellement de les renforcer sur franchissement des 3415, surtout si le S&P 500 parvenait à déborder le cap des 1350 points…