En dépit d’une confiance du consommateur un peu meilleure que prévue aux États-Unis, ce sont les pressions financières de tous horizons, et particulièrement les atermoiements américains à relever le plafond de la dette qui perturbent le marché.

Faute de catalyseur positif en matière financière, le CAC 40 poursuit son mouvement de consolidation après un vif rebond de la semaine dernière, et termine la séance sur un chandelier équilibré, en Doji, avec une clôture que l’on préférerait néanmoins au-dessus des 3790 plutôt qu’en deçà parce qu’il ouvre la voie vers un test éventuel des 3745 points.

Alors que la patience s’amenuise de jour en jour aux États-Unis, le Dow Jones recule de -0,73 % à 12501 points, mais le Nasdaq résiste plutôt bien en ne cédant que -0,10 % à 2839, avec une marge assez intéressante au-dessus de 2800 points, et le S&P500, incapable de s’affranchir, dans de telles conditions, de la résistance des 1345 clôture en baisse de -0,41 % à 1332 points, mais avec également une marge assez confortable au-dessus du seuil crucial des 1315 points.

Les jours passent, et tant que le plafond de l’endettement américain reste paralysé, avec un risque de défaut à partir du 2 août, le marché ne trouvera pas de raison macro-économique de progresser, même si les résultats qui ne cessent de tomber sont en général de très belle facture.

L’absurdité d’une mise en défaut généralisé des états nous semble hors de propos, et nous recommandons la patience et de profiter, sans se surexposer, de l’ambiance délétère générée par les politiques de tous bords pour acquérir des positions à prix soldés dans un monde inadapté aux politiques d’appauvrissement censées résoudre les problèmes, parce qu’il n’a dautre chemin que celui de croître, grandir, et progresser.