Selon les estimations, le chiffre d’affaires devrait augmenter de 9 % par rapport à 2023, et continuer de progresser d’environ 5 % au cours des années suivantes, une progression qui peut paraître assez faible, mais la rentabilité des capitaux propres devrait remonter vers 15 % avec une bonne génération de cash qui peut justifier des bénéfices capitalisés 22 fois cette année, 17 fois en 2025 et 15 fois en 2026. En revanche, l’endettement reste très important, représentant près de 4...
Les fondamentaux de l’exploitant d’aéroports sont assez positifs, avec un chiffre d’affaires qui progresse de 3 à 4 % par an, sur une marge d’exploitation supérieure à 20 %, et une marge nette supérieure à 10 %, mais l’endettement proche de 4 ans de résultat brut d’exploitation est pénalisé par des taux d’intérêt élevés, ce qui pourrait expliquer la performance décevante depuis les plus hauts de mai à 143 euros. D’un point de vue graphique, le titre affiche une tendance...
Le groupe ADP ayant retrouvé 80 % de la fréquentation qu’il connaissant 2019 et dans la perspective d’un retour des voyageurs en provenance de Chine il paraît légitime d’anticiper une amélioration encore sensible du chiffre d’affaires au cours des prochaines années, un rythme qui devrait être au moins de l’ordre de 10 % par an. De ce faite, le résultat brut d’exploitation devrait progresser plus rapidement encore grâce à une marge qui passerait de 17,5 % en 2022 à 22,9...
Aéroports de Paris présente un profil de forte croissance attendue avec la reprise du voyage aérien, si bien que le chiffre d’affaires pourrait progresser de presque 20 % au cours des 2 prochaines années, moins rapidement que le résultat brut d’exploitation qui s’adosserait sur une marge de 12,5 % cette année, pour grimper à 18,3 % puis 21 % sur les 2 années suivantes. En revanche, l’endettement important peut constituer un frein avec un levier financier qui représentera encore presque...
Aéroports de Paris est coté 32,4 fois les résultats attendus en 2018, 30 fois en 2019, un ratio qui peut sembler élevé, mais amplement justifié par une marge d’exploitation de l’ordre de 27 % et par l’augmentation régulière du trafic aérien et par une gestion stratégique de grande qualité. Après avoir inscrit un plus haut à 203 euros juillet, le titre est entré dans une phase de langue consolidation qui suggère dans l’immédiat d’accumuler entre 180 et 188 euros, idéalement...

