Dans l’univers du luxe, Hermès trace sa route avec une régularité impressionnante. D’ici 2027, la maison prévoit de franchir les 19,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit une envolée de 45 % depuis 2022. Mais au-delà des chiffres, c’est la maîtrise qui impressionne : une croissance linéaire, une rentabilité qui tutoie les sommets, et une trésorerie qui déborde. Avec un EBITDA supérieur à 8,8 milliards et un résultat net de 5,9 milliards, Hermès ne se contente pas d’être rentable —...
La plus chère et la plus prisée des valeurs françaises du luxe reste extrêmement chère, avec des bénéfices capitalisés 58,5 fois les attentes de cette année, et 52,4 fois celles de 2025, surtout par rapport à une croissance du chiffre d’affaires qui devrait être de l’ordre de 11 %. Cependant, la marge nette de l’ordre de 30 % peut le justifier, d’autant que le retour sur investissement, exceptionnel, se situe au-delà des 25 %, un chiffre considérable compte tenu d’une...
Il n’y a pas d’inquiétude particulière du côté d’Hermès, le chiffre d’affaires devrait continuer de progresser, à un rythme de 6 à 10 % par an, sur une marge brute de 42 %, une marge nette de l’ordre de 31 %, et un retour sur capitaux propres supérieur à 25 %, auquel s’ajoute une trésorerie nette positive qui représente plus de 2 ans de résultat brut. En revanche, des résultats capitalisés 51 fois les attentes de 2024, et 41 fois...
Dans le secteur du luxe, Hermès n’est pas particulièrement concerné par les chiffres d’affaires décevants qui ont surtout touché les secteurs des spiritueux, mais le ralentissement de l’économie chinoise semble continuer de peser sur le sentiment à l’égard d’un secteur qui concentrait jusqu’à l’été un maximum d’enthousiasme. Les fondamentaux n’en demeurent pas moins remarquables au vu d’un chiffre d’affaires qui devrait continuer de progresser de 8 à 10 % chaque année, sur la base d’une marge d’exploitation très élevée, de...
assez peu sensible à la conjoncture économique, Hermès présente un profil de croissance défensive adossée à un chiffre d’affaires censé augmenter d’environ 10 % par an, et à une marge d’exploitation de 38 %. La baisse de l’ordre de 40 % depuis le plus haut de décembre ajusté de dividendes à 1670 euros a ramené la valorisation à 40 fois les attentes de bénéfices de cette année, 36 fois en 2023, et 33 fois en 2024, pour une moyenne de...