Avec des estimations de bénéfices capitalisées 25 fois pour 2016 et 23,5 fois celles de 2017, L’Oréal n’est pas, et n’a jamais été une valeur particulièrement bon marché. Il faut dire en revanche que des marges de l’ordre de 18 % et une marge nette voisine de 14 % témoignent d’une solidité financière et d’un pricing power qui le justifient. Il est probablement judicieux de se fier à la configuration graphique pour appréhender le niveau actuel du titre qui évolue...
D’un point de vue fondamental, L’Oréal a toujours été une valeur chère, mais compte tenu d’un cash-flow de l’ordre de 17 % du chiffre d’affaires et d’une marge nette de l’ordre de 18 %, il n’y a pas vraiment de motifs à ce que cela évolue beaucoup. Et ce n’est pas le ralentissement de la Chine avec une dévaluation aujourd’hui extrêmement modeste qui devrait changer la donne. D’un point de vue graphique, le titre a néanmoins cassé un support important...
L’Oréal peut paraître relativement cher avec une capitalisation des bénéfices de l’an passé estimé à 19 fois, mais les fondamentaux restent très positifs à l’aune d’une marge d’exploitation de l’ordre de 17,5 %, d’un rendement des capitaux propres de l’ordre de 15 %, et l’on peut certainement envisager des effets bénéfiques liés à la forte hausse du dollar. Sur un plan graphique, le titre a fini par s’extraire d’une longue phase de congestion de 18 mois, essentiellement centrée entre 117...
Voilà 16 mois que L’Oréal ne parvient pas à inscrire de nouveau record au-delà de 135 euros. Depuis, le titre a essentiellement évolué dans une bande de transactions entre 120 et 130 euros, avec une incursion vers un support majeur établi à 112 euros en mars dernier, alors que l’euro atteignait son plus haut annuel à 1,39 dollar. Depuis mai, le titre forme une frange de transactions entre 123 et 130 euros, un seuil qui pourrait aisément être franchi, précisément...
Il se passe chez L’Oréal des mouvements dignes d’une penny-stock comme en témoigne le chandelier impressionnant du jour, sur un volume quasiment triple de ce qu’il est ordinaire. Ce n’est probablement pas le chiffre d’affaires en hausse de 5 % cette année, pourtant très appréciable, qui suscite cette fébrilité, mais plutôt le rachat de 9 % détenus jusqu’ici par Nestlé, un chiffre inférieur aux spéculations qui espéraient plutôt une session quasiment totale de l’ordre de 29%. Il n’empêche, L’Oréal va...

