Risque de consolidation

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Malgré les menaces de dégradation de la note de la France et d’autres pays d’Europe de la part de Moody’s, le marché conserve une belle résilience. Les taux ne flambent pas, et outre Atlantique les statistiques affichent des ventes de détail hors automobile plus robustes qu’attendues, en hausse de 0,7 % en janvier.
En revanche les indices plafonnent sous les zones de sommet récentes, dans un mouvement d’essoufflement qui laisse envisager une période de consolidation modérée, ou peut-être même un décrochage à la baisse, dans le sillage d’un euro sous pression en raison de la Grèce, et d’un VIX qui reprend quelque hauteur après avoir atteint un seuil de grande complaisance sous 18 la semaine dernière.
Le Cac 40 vient une fois encore s’appuyer sur la zone de soutien des 3365 – 3370 sur un chandelier mitigé, avec des velléités d’enfoncement qui pourraient ouvrir la voie à un retour sur les 3290 – 3300 au cas où le S&P500 devrait à son tour revenir vers 1320 à 1325 points après son échec à franchir le pas des 1350 points.
Le Dow Jones se rattrape sur la clôture pour terminer la séance en hausse de 0,03% à 12 878, le Nasdaq se sauve également de la baisse avec un gain anémique de 0,02% à 29131, et le S&P 500 raccroche les 1350 en cédant -0,O9%.
La remontée du VIX n’est pas très surprenante dans la mesure où la réunion qui devait entériner le sauvetage grec est reportée, probablement jusqu’à lundi, l’Europe se montrant toujours insatisfaite dse garanties de la Grèce qui sera de toute façon incapable d’honorer ses engagements au regard du marasme économique qui la caractérise.
Les marchés restent probablement à des niveaux très avantageux sur le plan micro économique, mais la conjoncture macro-économique européenne, avec le risque de récession liée à l’obsession du désendettement, ne mérite probablement pas d’entretenir pour le moment le puissant rallye qui avait débuté le 26 novembre dernier.
À moins d’une surprenante remontée de l’indice CAC 40 au-delà de 3415, il semble avisé pour le court terme de saisir des bénéfices, et de se montrer prudent face à une conjoncture européenne politico-économique encore riche en incertitudes, même si les chinois font évidemment tout, surtout sur un plan psychologique pour que leur premier client à l’export ne sombre pas au point de ne plus pouvoir acheter faute d’une monnaie trop dévaluée…

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