En attendant les chiffres d’inflation pour la zone euro lundi, l’inflation en Allemagne s’est quelque peu redressée en juin, à 1% en rythme annuel, et cela éloigne la perspective de mesures d’assouplissement quantitatif exceptionnelles pour enrayer la déflation. Par ailleurs, la confiance des ménages aux États-Unis reprend de la hauteur en juin, l’indice de confiance de l’université du Michigan ressortant à 82,5 après 81,4 le mois dernier et le marché se stabilise au niveau de la veille des deux côtés de l’Atlantique.
Le CAC 40 termine la semaine sur un chandelier mitigé et intérieur à celui de la veille qui peut constituer une menace menacepour le mouvement baissier de ces derniers jours. Il faudrait néanmoins que l’indice soit à même de franchir la résistance des 4470 pour évoquer le moment d’une reprise technique au moins vers 4500, et peut-être 4540 points.
Pour leur part, les indices américains conservent leur bonne orientation dans la perspective d’un second trimestre robuste qui devrait logiquement se répercuter sur les résultats des entreprises qui seront publiées à partir de la seconde semaine de juillet. D’ici la, les chiffres du chômage du mois de juin devraient également confirmer la tendance à l’amélioration sur fond de taux d’intérêt très bas. Le Dow Jones ne cède que -0,17 % à 16 817, mais le Nasdaq progresse vers de nouveaux records en gagnant 0,25 % à 4390 points. Quant au S&P 500, ils restent collés à moins de 1/2 % de son récent record en clôturant la semaine à 1957 en baisse insignifiante de -0,01 %.
la semaine s’achève comme elle a commencé, en confirmant par une consolidation appuyée la fragilité perturbante de l’économie européenne, et tout particulièrement française, tandis que les indices américains encouragés par des statistiques positives restent collés en haut, sans que l’on puisse percevoir pour autant de potentiel immédiat haussier important. Du coup, le marché reste dans la crainte à tout moment de prises de bénéfices liées à la lassitude issue d’une faible volatilité aux États-Unis, sachant qu’en ce cas les indices européens n’ont en général d’autre option que de suivre le mouvement.
Dans l’immédiat, les conditions ne semblent pas propices néanmoins à une chute importante des indices américains, et cela devrait a priori encourager à quelques achats sur des valeurs de qualité à la faveur du repli sur la base du canal de tendance ascendant en place depuis la fin 2011.