Le chômage américain atténue le risque de récession

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A 14h10 :
Au lendemain d’une séance cataclysmique, le marché tente de se stabiliser dans un volume encore plus étoffé que celui de la veille, symptôme de l’esprit de capitulation qui anime les opérateurs en dépit de chiffres américains qui auraient pu rassurer sur l’improbabilité d’un double dip.

Le taux de chômage recule de 9,2 à 9,1 %, 117 000 emplois sont créés au lieu des 85 000 attendus, en hausse sensible par rapport au mois dernier néanmoins révisé à la hausse. De plus, les gains horaires du travail progressent de 0,4 %, et les Américains recommencent à faire appel au crédit de façon significative, ce qui pourrait donner prochainement des chiffres un peu moins catastrophiques en matière de consommation.

le CAC 40 termine la semaine sur un triste record historique de 10ème baisse consécutive, sur un chandelier mitigé, tout juste sur le plus bas qu’il avait atteint il y a 15 mois en pleine crise grecque avant que l’Europe n’instaure le Fonds de stabilité, à 3280, également au terme d’une impressionnante phase de débâcle pour cause d’indécison européenne.

le Dow Jones sera parvenu à gagner 0,54 % sur la dernière séanceà 11 444, mais le Nasdaq s’enfonce de – 0,94 % à 2532, tandis que le S&P 500 clôture en baisse de -0 06 % à 1297 points.

Le spectacle affligeant d’une gouvernance pathétique des deux côtés de l’Atlantique aura clairement eu raison de la relative sérénité des opérateurs, et nul ne peut vraiment savoir, après la dégradation par Standard and Poors de la note américaine du AAA à AA+, ce qui se produira lundi sur les marchés tant qu’aucune mesure n’est annoncée.

Dans l’ensemble, il semblerait néanmoins que le crack des derniers jours soit en train de faire réagir les dirigeants, et cela pourrait éventuellement, compte tenu des cours extrêmement bas actuels, éviter une baisse supplémentaire importante.

Un marché qui se refuserait à descendre dans un contexte difficilement plus négatif, qui éventuellement prendrait le chemin du rebond, serait la manifestation qu’un plus bas important au moins temporaire a été atteint et qu’il est opportun de reprendre des positions. Il convient néanmoins de rester observateur, dans la mesure ou un S&P 500 en deçà de 1170, et un CAC 40 en dessous de 3280 pourrait encore induire de nouveaux dégagements, vers des seuils extrêmes éventuels jusqu’à 2960 sur le CAC 40, et en ce cas, probablement 1115 environ, sur l’indice phare américain.

Les cours seraient alors trop bas pour raisonnablement céder à la capitulation. Le monde et surtout les banques centrales seraient contraints de réagir,  et les autorités devraient prendre des mesures inédites pour stabiliser, coûte que coûte la situation, et rétablir un minimum de confiance, quand rien n’indique pour le moment la réalité d’un plongeon en profonde récession, qui s’il devait se produire, serait précisément le fait du manque de gouvernance des politiques.

Les états ayant le pouvoir d’inverser par des mesures adéquates cette tendance, gageons qu’un retour en récession aussi absurde que consternant n’aura pas lieu quand le monde a infiniment plus besoin de croissance et de développement économique que d’austérité autodestructrice.

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