Il y a à peine un mois, on pouvait raisonnablement penser qu’à 36 EUR acheter Renault était une excellente affaire. C’était évidemment compter sur un marché à peu près normalisé et cohérent, capable de se sortir plus ou moins de ses difficultés d’endettement.
Avec la cassure de ce seuil, le titre s’est littéralement effondré, au point de traverser d’une traite le support majeur des 30 EUR, pour pratiquement revenir actuellement sur celui des 26 EUR.
En espérant que les états et les banques centrales sauront éviter de provoquer une récession aussi inutile que négative pour résoudre leur propre endettement, le titre est en train de revoir des niveaux qui intègrent un scénario de recul brutal des ventes au niveau mondial, alors qu’au Japon la production se normalise après les évènements de mars.
La tendance immédiate est évidemment baissière, mais le titre est particulièrement survendu, et sous réserve de ne pas recourir au levier dans un marché très volatil, il semble judicieux de guetter un rebond, au moins dans l’idée de parvenir à alléger sur un retour vers 30 EUR à court terme.