Echec technique sous les résistances

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A 22h40 : Au lendemain d’un discours sur une gouvernance européenne fantoche, qui ne manque pas de satisfaire la presse d’une Allemagne unie fièrement derrière sa chancelière parce que non seulement elle n’a RIEN donné, mais elle parvient en plus à rallier la France à sa cause, les marchés peinent à trouver le momentum qui aurait pu leur permettre de pulvériser leurs résistances.
Les marchés avaient sans doute trop baissé la semaine dernière pour susciter un recul important, mais on peut évoquer un échec technique flagrant de la part du CAC 40 à passer 3280, et du S&P 500 à s’affranchir des 1207 points. Le chandelier de séance est mitigé, et l’indice ne fait que conforter pour le moment une zone de transactions entre 3160 et 3280 points.
Dans un léger effort en fin de séance, le Dow Jones gagne 0,04 % à 11 410, mais le Nasdaq sous-performe, ce qui n’est jamais très positif, avec un recul de -0,45 % à 2511 dans le sillage des perspectives décevantes de la part de DELL, tandis que le S&P 500 grappille 0,09 % à 1194, bien en deçà du seuil crucial des 1207 points.
Dans un esprit positif, nous mettrons l’inconsistance de la réunion Sarkozy-Merkel sur le compte de l’urgence à gagner du temps face à la débâcle des marchés, mais on peut s’interroger sur l’élégance de décisions symboliques majeures annoncées sans l’aval de la totalité des autres états membres…
Il y a de quoi froisser nombre de susceptibilités à travers cette manifestation d’hégémonie toute germanique, au point que certains observateurs, aux États-Unis, y voient la fin de la zone Euro, au bénéfice d’un tandem Grande Allemagne-Petite France qui en sortirait parce que seul à pouvoir s’offrir à coup de taxes l’équilibre budgétaire tant convoité.
Sans aller jusque-là, il restera à espérer le traitement de sujets bien concrets comme par exemple :
– L’élargissement du mandat de la BCE à se préoccuper autant de la croissance que de l’inflation
– Evoquer un gouvernement européen consistant d’autre chose qu’une réunion de chefs d’État tous les six mois
– L’instauration d’euro-obligations pour financer l’Europe
– Un renforcement du fonds de stabilisation européen
– La relance impérieuse de la croissance
Autant de sujets que l’Allemagne n’a pas envie d’aborder. Dans ces conditions, il reste difficile au marché de franchir les résistances évoquées un peu plus haut, et s’il ne recule pas franchement, c’est bien la preuve qu’il est démesurément survendu sous l’angle fondamental de la valeur des entreprises, ou dans l’idée que l’économie outre Atlantique n’est pas forcément vouée à entrer en récession.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 28 mars 2024 Performance Indicateurs
8205,81 (+0,01%)€ à 1 mois :  3,23% Volume moyen 20 jours : 2,8 M
à 4 mois : 13,01% Résistances : 8230 / 8470
à 6 mois : 16,03% Supports : 8140 / 8055 / 8000 / 7880 / 7790 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 11,03%

Consensus »


1 comment

  1. roux jerome   •  

    Bonjour Olivier,

    très bien le design de votre nouveau site, très épuré, en pleine harmonie avec vos commentaires quotidiens !!

    A bientôt

    cdlt

    jerome Roux

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