Il suffit que les marchés américains soient fermés pour réaliser leur influence sur la tendance en Europe, puisque celle-ci se résume à une séance pour rien.
Inutile dans ces conditions de s’étendre longuement sur un CAC 40 qui sera venu tester avec la plus grande précision la résistance des 4355 avant de clôturer sur un chandelier plutôt mitigé, dans un volume moitié de ce qu’il est dernièrement.
Nous verrons donc mardi si le S&P 500 parvient à déborder d’un jet la résistance des 1850, hypothèse qui nous paraît difficilement réalisable compte tenu du rebond impressionnant opéré quasiment en ligne droite depuis une dizaine de séances.
Un tel signal, s’il était donné, mériterait à notre sens de ne pas être suivi parce que le risque de précéder un mouvement de consolidation serait alors important.
Certes, l’Europe va un peu mieux, mais l’économie américaine subit les conséquences d’une météo désastreuse et rien ne permet pour le moment d’envisager un puissant redémarrage de l’économie chinoise.
Il n’est pas question d’être profondément pessimiste, mais les catalyseurs sont a priori insuffisants pour alimenter beaucoup plus de hausse à partir des niveaux actuels sans une phase de consolidation préalable. En revanche, un retrait du S&P 500 vers la zone des 1813 serait salutaire et favorable à une reprise, laquelle pourrait logiquement s’accompagner d’un retrait du CAC 40 vers la zone des 4280 points.