De grands espoirs sont placés dans les prochains rendez-vous européens, en commençant par la Banque Centrale Européenne jeudi, l’approbation des mécanismes de soutien par la Cour Constitutionnelle de Carlsruhe le 12, et à travers les innombrables rencontres au sommet entre les dirigeants européens, et autres réunions de l’Eurogroupe par la suite.
Malheureusement, force est de constater que le flux de nouvelles économiques prend en revanche une tournure de plus en plus inquiétante, au point de s’interroger si les mesures tant souhaitées auront à temps l’impact positif que l’on attend d’elles.
Aujourd’hui, l’ISM manufacturier américain entre dans la zone de contraction à 49,6, et en repli par rapport aux 49,8 observés au mois d’août, avec une composante de commandes à 46,8, au plus bas niveau connu depuis juillet 2009.
Rien de très surprenant à voir le CAC 40 échouer dans ses tentatives de franchissement des 3470, et enfoncer sur la clôture le seuil clé des 3410 points. Une reprise immédiate pour reconquérir ce seuil est probable mais nécessaire pour éviter un repli techniquement négatif vers la zone des 3350, et peut-être à terme vers un seuil clé majeur à 3290 points.
Le Dow Jones préserve de justesse le seuil des 13 000 en reculant de -0,42% à 13035, le Nasdaq progresse de 0,26% à 3075 dans la perspective du lancement de l’Iphone 5, et le S&P 500 revient flirter avec les 1400, sur un recul de -0,12% à 1405 points.
Entre les banques et l’excitation Apple qui poussent les marchés à la hausse, et pour le reste des autres secteurs une économie sous pression, le marché risque de maintenir un relatif statu quo. Pour les traders, acheter vers 3410 n’est pas dénuée de sens, dans l’idée d’alléger en cas de reprise vers 3450, au mieux 3470 dans une optique de court terme.