Nous n’avions pas revisité la BNP depuis le 2 août dernier. Le titre cotait alors 32 euros, et nous visions un retour vers une résistance délicate à 37,5 euros, dont le franchissement serait significatif pour l’ensemble du marché sur un plan graphique.
Il était en effet impensable d’observer une performance aussi importante que celle connue ces derniers mois si les banques n’avaient pas participé et même mené la tendance. C’est le cas de la BNP et des autres grandes banques comme la Société Générale qui ont profité des interventions de la Banque Centrale Européenne et de son appui stabilisateur.
Le titre approche désormais une résistance délicate à 44,8 euros, avant de continuer vers un niveau de rupture majeure remontant à juillet 2011 à 50 euros, et peut-être à terme  jusqu’à la résistance lourde des 60 €.
Il faudrait néanmoins pour cela que l’économie en France soit suffisamment robuste pour que la première banque du pays soit en mesure de générer au moins les résultats à peu près stables que l’on attend d’elle, moyennant quoi le titre ne serait pas encore bien cher en capitalisant environ 7 fois les bénéfices. Au regard des perspectives économiques du pays, cela pourrait être un peu ambitieux.
Attendez le franchissement des 45 € pour prendre position, ou faites-le si possible de préférence à l’occasion d’un éventuel repli vers le support des 42 euros.