L’indicateur Zew du moral des investisseurs allemands, l’inflation annuelle à 2% et plus forte que prévue aux Etats-Unis, les permis de construire en deçà des attentes, et une situation irakienne confuse ne suffisent pas à casser la sérénité du marché dans l’attente du diagnostique économique que formulera Janet Yellen à l’issue du Comité monétaire de la Fed mercredi soir. On sait bien que le tapering continuera, mais on peut s’attendre à une relative prudence quand à la détermination du timing de la hausse des taux, et les indices américains semblent l’anticiper avec optimisme, a l’instar du Cac 40.
Après un test réussi des 4500, l’indice parisien finit la séance sur un chandelier de belle facture, à l’orée de la résistance intermédiaire importante des 4540 points.
Le Dow Jones termine pour sa part en hausse de 0,17% à 16 808, le Nasdaq progresse de 0,37% à 4337, et le S&P 500 remonte peu à peu vers la zone difficile des 1950 en gagnant 0,22 % à 1942 points.
À moins d’un événement d’envergure inattendue sur la scène géopolitique, les marchés devraient continuer de faire preuve d’une formidable résilience dans un contexte de taux et d’inflation très bas.il convient néanmoinsil convient néanmoins de ne pas s’emballer dans la mesure ou le retour d’une inflation plus normale aux États-Unis risque de pousser à nouveau les taux longs à la hausse, ce qui pourrait finir par freiner le marché actions dans son enthousiasme. A priori, il reste judicieux d’envisager des achats vers 4500 mais également de procéder à quelques allégements en cas de reprise vers la zone difficile des 4600 points sur le court terme, et aussi longtemps que la saison des résultats n’est pas engagée aux États-Unis, aux environs du 10 juillet.