Les marchés américains finissaient par accuser le coup de statistiques bien maussades depuis quelques semaines, même si le très mauvais temps y est certainement pour quelque chose, et il suffisait que le PMI provisoire chinois passe à 48,3 après 49,5 en janvier sur un déficit commercial record au Japon pour que l’Europe ouvre sous le signe d’une consolidation plus appuyée.
Mais voilà, le PMI préliminaire américain estimé à 56,7 contre 53,7 en janvier avec des composantes très engageantes au niveau des commandes et des stocks alimentent à nouveau la version selon laquelle l’économie américaine est bel et bien engagée sur une récupération assez vigioureuse, d’autant que les signes d’inflation à la production restent limités à des niveaux encore très inférieurs aux objectifs que fixés par la Fed.
D’un coup de mou en Asie à un coup de pouce aux États-Unis, le CAC 40 termine la séance à nouveau aux confins des 4355, sur un chandelier de séance de la meilleure facture, alimenté par un bon volume. La persistance de l’indice sur la résistance majeure des 4355 témoigne d’une probable volonté à percer ce seuil à la hausse, mais il faudra, pour avoir un signal pérenne, que le S&P 500 s’affranchisse des 1850 points fréquemment évoqués ici ces dernières semaines.
Une fois encore, l’indice phare se refuse, malgré la bonne nouvelle du PMI, à franchir le cap et termine en hausse de 0,62 % à 1840 points. Pour sa part, le Nasdaq reprend 0,71 % à 4268 et le Dow Jones 0,58 % à 16.133 points.
Comme nous l’évoquions la veille, la capacité de l’indice à se maintenir durablement dans la zone haute permet de bien intégrer les niveaux actuels, de probablement préparer une nouvelle impulsion haussière, et également de limiter, comme on a pu le voir ce jour, les mouvements de repli.
En ce sens, il reste sans doute judicieux d’envisager quelques achats sur repli vers 4310 en vue d’alléger partiellement vers 4355, mais d’envisager sur un horizon de quelques semaines une sortie par le haut, peut-être à l’approche de la réunion de la BCE en mars dont on attend évidemment des mesures accommodantes, de nature à stimuler un peu plus encore la croissance dans une Europe qui se porte mieux, surtout si l’on veut bien faire abstraction des chiffres franchement décevants à l’égard de la France.
CAC (PXI) | ||
Principaux indicateurs | ||
Cours au Le 3 mai 2024 | Performance | Indicateurs |
7957,57 (+0,54%)€ | à 1 mois : -2,12% | Volume moyen 20 jours : 3,0 M |
à 4 mois : 5,09% | Résistances : 7980 / 8140 / 8230 / 8470 | |
à 6 mois : 16,59% | Supports : 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215 | |
à 1 an : 7,27% |
Consensus »