L’attente de grandes mesures d’ici à la réunion du 23 novembre, ou même à l’occasion du sommet européen du 23 octobre aura suscité l’enthousiasme, mais sans la suite que le franchissement des 1220 par le S&P 500 pouvait laisser espérer vendredi.
En cause, moins la publication d’un indicateur industriel Empire State moins bon que prévu sur la région de New York, que la sempiternelle douche froide allemande, Wolfgang Schauble affirmant à rebrousse-poil qu’il ne faut rien attendre de spectaculaire de la réunion de Bruxelles en fin de semaine.
Le CAC 40 aura approché des 3300 sans menacer cette résistance clé, pour se cantonner dans la zone entre 3115 et 3300, sur un chandelier très mitigé, dans un mouvement de consolidation également confirmé par le net retour en arrière du S&P 500.
Le Dow Jones clôture en repli de -2,13 % à 11 397, le Nasdaq cède à 1,98 % à 2614, et le S&P 500, finalement incapable de franchir les 1220, recule de 1,94 % à 1200, sans que cela puisse constituer pour le moment une menace particulière à la tendance, mais ce qui souligne néanmoins la difficulté à progresser plus nettement tant qu’une solution concrète à la crise européenne ne sera pas sur la table.
La pression internationale sur l’Europe, l’Allemagne incluse, est telle, pour favoriser l’émergence d’une solution à la crise financière, que le marché ne devrait pas lourdement rechuter. Il semble a priori judicieux d’acheter à l’occasion des accès de faiblesse vers 3115, mais également d’alléger au-dessus de 3250, et d’attendre le franchissement des 3300 pour reprendre éventuellement le chemin de la hausse.