En l’absence de toute statistique en ce début de semaine de l’entre-deux fêtes, les marchés se sont inquiétés de l’échec des élections présidentielles en Grèce avant de se ressaisir en fin de séance grâce à des indices américains hermétiques aux difficultés helléniques, et peu enclins à finir l’année autrement que dans la zone de leurs plus hauts.
Après un début difficile le CAC 40 affiche sur la séance un chandelier de belle facture qui suggère encore la probabilité d’une clôture annuelle voisine d’un pivot majeur à 4350, dont le franchissement impliquerait un test de la lourde oblique descendante de long terme désormais située à 4400 points.
Une telle hypothèse paraît toutefois difficile dans la mesure où les indices américains bien orientés semblent manquer de momentum. Le Dow Jones cède en clôture -0,09 % 18 038, tandis que le Nasdaq est inchangé à 4807, et le S&P 500 s’octroie un nouveau record peu significatif sur une hausse de 0,11 % à 2091, laquelle le rapproche d’un ratio clé vers 2108 points.
Rien ne semble devoir s’opposer à une clôture annuelle de l’ordre de 4350 points dans un volume insignifiant, mais il est probablement préférable, compte tenu de la proximité des résistances évoquées plus haut, de profiter de replis vers la zone des 4275 pour envisager quelques achats ponctuels.