En attendant le vote du parlement allemand pour le renforcement du FESF jeudi, les marchés se limitent à consolider dans un proportion modérée à l’image des volumes.
S’il est difficile d’en tirer des conclusions, on peut observer que le Cac 40 est revenu s’appuyer sur l’oblique descendante qui faisait résistance et conforte le passage éventuel des 2990 points sur un chandelier néanmoins mitigé en doji de possible fin de hausse. L’indice semble confirmer la réintégration de son canal de tendance courte et tenter de s’installer à très court terme dans un bandeau entre 2945 en soutien, et 3115 points pour les plus hauts.
Le Dow Jones tenait à peu près bien jusqu’à perdre ses nerfs en fin de séance avec un recul de -1,61 % à 11010 pour terminer, tandis que le Nasdaq cède -2,17 % de 1791, et le S&P500 décroche malheureusement des 1170, à 1151 sur un repli de -2,07 %.
L’incapacité du S&P500 à s’affranchir des 1170 tient à l’incertitude sur l’Europe après les propos toujours aussi radicaux et anti-dettes de Mr Shauble et Mme Merkel, qui, on le sait, ne vont pas dans le sens de la croissance économique, et cela perturbe lourdement les marchés, notamment aux Etats-Unis.
Il faudra un peu plus de souplesse, peut-être après le vote allemand jeudi, pour que les marchés entendent un discours plus favorable et plus rassurant d’une Allemagne responsable à 75 % du crack des derniers mois, et qu’ils repartent dans une franche récupération. D’ici là, le mieux est de suivre l’évolution de l’euro et du S&P500 pour se faire une opinion de l’évolution a priori encore un peu chaotique à attendre du court terme.