En attendant les premiers résultats des entreprises américaines pour le quatrième trimestre mardi après la clôture avec Alcoa, le marché débute la semaine sur le mode de la consolidation. Pourtant, à la faveur du secteur bancaire, les nouvelles sont très positives, puisque le Comité de Bâle 3 diffère de 4 ans l’exigence de ratio de liquidité à 30 jours qui risquait d’asphyxier la capacité des banques dans leur financement d’une indispensable reprise économique.
Les inquiétudes relatives à l’abandon des achats de bons du trésor par la Fed sont probablement excessives, mais le Cac 40 en aura profité pour venir tester la base d’un drapeau de consolidation entre 3695 et 3745 points. Le chandelier de la séance est plutôt défavorable, mais sans grande signification, et si le S&P 500 parvenait à franchir le cap des 1475 sur la publication de résultats meilleurs qu’attendus aux États-Unis, le CAC 40 pourrait s’échapper à la hausse à son tour, au-delà des 3745, et probablement tendre rapidement vers la zone des 3790 points.
Pour le moment, le S&P 500 se montre très hésitant à déborder le seuil des 1475 points. L’indice phare clôture sur un repli modeste de -0,31 % à 1461, tandis que le Nasdaq ne cède que -0,09 % à 3099, et le Dow Jones -0,38 % à 13.385 points.
Certains commentateurs s’insurgent depuis plusieurs mois contre le faible volume dans la hausse pour en dénoncer l’absurdité. Il est vrai que le manque de volume rend fragile les mouvements, mais il facilite également le marché dans son mouvement, le volume de transactions pouvant s’apparenter à l’énergie nécessaire pour le faire bouger. S’il faut peu d’énergie pour que celui-ci monte, c’est que les vendeurs ne sont pas nombreux face à toute pression acheteuse, et le marché peut aisément continuer son mouvement, vers un objectif que nous situons vers 4080 sur le CAC 40.
Bien sûr, atteindre un tel objectif demandera encore de nombreuses semaines, ou peut-être même plusieurs mois, et la teneur des résultats qui seront publiés à partir de mardi avec Alcoa, puis vendredi avec Wells Fargo pourraient donner le ton. Nous ne serions pas très surpris que celui-ci soit positif dans la mesure où depuis le 30 septembre dernier les perspectives de résultats pour le quatrième trimestre ont été très fortement révisées à la baisse, comme vous pouvez le lire dans notre analyse du 3 janvier dernier.
Dans l’optique non garantie de résultats que nous attendons a priori un peu plus favorables qu’attendus, nous ne pouvons que réitérer notre conseil d’accumuler quelques positions dans la zone des 3700 points.