La mauvaise nouvelle liée aux créations d’emplois en mars aux Etats-Unis à 120.000 seulement au lieu des 220.000 attendues induit sur les indices américains un décrochage de 1 % sur le Dow Jones, 1,08 % sur le nasdaq, et 1,14 % sur un S&P500 à 1182 en clôture, qui n’aura pas réussi à toucher l’objectif des 1440 points et revient presque tester un support majeur à ne pas enfoncer à 1370 points.
Nous conservons le texte ci dessous publié jeudi qui s’appuyait sur une hypothèse de chômage mais il faut s’attendre à un recul pour tester le seuil clé des 3250 à 3260 sur le Cac 40 en attendant de saisir la teneur des résultats des entreprises américaines qui débuteront mardi avec ceux d’Alcoa. L’occasion d’acheter pour le court terme se présenterait alors en vue d’un rebond limité à la zone des 3360 qui risque de se transformer en zone de résistance.
Les inquiétudes qui pèsent sur l’Europe n’empêchent pas les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage de revenir à 357.000 cette semaine aux Etats-Unis, au plus bas de 4 ans, et cela est plutôt de bon augure à la veille des statistiques mensuelles de l’emploi publiées vendredi sur des marchés qui seront fermés à l’exception des futures à Chicago.
Les marchés américains ont donc tendance à limiter le risque de correction, et le CAC 40 forme sur la séance un chandelier positif avec une longue mèche en bas, sur une base de 3280 points, non loin de l’objectif théorique parfait qui pourrait se situer à 3255 points. En fait il est souvent souhaitable de ne pas toucher tout à fait l’objectif potentiel en vue, un rebond avant de l’atteindre constituant souvent un gage de bonne reprise.
Le Dow Jones termine la séance en repli modeste de -0,11 % à 13059, tandis que le Nasdaq se ressaisit de 0,40% à 3080, et le S&P 500 se maintient sous 1400 à 1398 en baisse insignifiante de -0,06 %.
À moins d’une mauvaise surprise assez improbable sur les chiffres du chômage américain vendredi à 14h30, la configuration graphique du jour suggère l’amorce d’une reprise technique possible, au moins jusqu’à 3360, et peut-être bien davantage au cours des prochains jours si les résultats des entreprises américaines sont meilleurs que prévus.
Sans espérer atteindre forcément le seuil des 3600, nous ne serions pas surpris dans ces conditions de voir les indices américains atteindre des plus hauts annuels au cours du mois d’avril , tirer quelque peu les indices européens, avant de préparer une phase de correction qui pourrait être de plus longue durée, entraînée à partir de mai par une Europe dont la conjoncture reste préoccupante, comme en aura témoigné le sévère décrochage de la semaine…
Nous vous insérerons un commentaire d’ici lundi soir avant la reprise de mardi, et en vous remerciant de votre fidèle lecture, vous souhaitons un très agréable week-end de Pâques.
